JANE FONDA

« 1 / 2 Pakula), « 61' .

ïfomia Hôtel, 1!'" ·· China -------------------.

,~~,,g~s tfiéh;s de Monsieur Cinéma -'T".1c Histoire Illustrée du Cinéma Mondial JANE FONDA NOTICE BIOGRAPHIQUE hile du comédien Henry Fonda et de Frances Seymour; sœur aîné de Peter Fonda, Jane Fond;t est née le 21 décembre 1937 à New York.

Bien que partenaire de son père en 195.+ dans la pièce« Country Girl »,mon­ tée à Omaha, et en 1955 dans « The Male Animal », créée dans une petite ville du Mas­ sachussets, le théâtre ne la tente guère.

En fait, elle cherche sa voie.

C'est Lee Stras­ berg qui la convainc de suivre ses cours.

Jane Fonda fait ses débuts à Broadway en 1960 dans « There was a Little Girl », monté par Joshua Logan, son parrain et meilleur ami de son père.

Puis, tout en poursut\ant, 4uel4ucs années encore, sa carrière théâtrale, elle tourne plusieurs films, généralement des co­ médies sophistiquées, avant d'aborder une carrière européenne, principalement sous la direction de celui qui devient son mari le 14 août 1965, Roger Vadim.

Jane Fonda est élevée au rang de déesse de l'amour (BAR­ BARELLA).

Mais en 1969, en tournant ON ACHÈVE BIEN LES CHFVAUX, elle laisse éclater ses dons dramatiques, déjà décelables, en 1961, dans LA RUE CHAUDE et com­ mence à rompre avec ses emplois antérieurs.

KLUTE, pour lequel elle reçoit !'Oscar, confirme la modernité de son jeu et le carac­ tère complexe de sa personnalité.

Ce qu'avait pressenti George Cukor en lui donnant un rôle dans LES LIAISONS COUPABLES EN 1962.

Désormais elle ne veut plus tourner que des films en plein accord avec ses points de vue moraux et idéologiques.

Mais en fait, devenue l'épouse de l'homme politique Tom Hayden, Jane Fonda, la militante, très criti­ que envers l'administration de son pays, no­ tamment pour la guerre au Vietnam, se trouve quelque peu mise à l'écart des studios.

Son retour en 1976 se fait sous le signe de la comédie avec TOUCHE PAS A MON GA­ ZON.

JULIA qu'elle tourne ensuite auprès de Vanessa Redgrave, la femme qu'elle admire le plus (au point d'avoir prénommée Vanessa la fille 4u'elle eut avec Vadim), et LE RETOUR sont les meilleurs exemples de ces films où passe «ce qui est nécessaire à dire».

FILMOGRAPHIE 1960 /962 1963 LA TETE A CENVf.RS (Tal/ Stury, Joshua Lugan).

l.A RUE CHAUDE (Walk un the Wild Side, Edward Dmvtrvk).

LES LIAISONS COUPABLES !the Chapman Report, George Cukor).

L'ÉCOLE DES JEUNES MARIÉS ( Period of Adjustment, G.

Roy Hill).

IN THE COOL OF THf.

DAY (Ro­ bert Stei-ens).

LES FÉLINS (René Clément).

UN DIMANCHE.

A NEW YORK (Sundav in New York, P.

Tewksbun·).

LA RONDE (Roger Vadim).

.

CAT BALLOU (Elliot Silverstein).

1968 /969 1971 1972 1973 1975 BARBARELLA (Roger Vadim) Q @.

HISTOIRES EXTRAORDINAIRES (épisode « fl:.letzengerstein, R.

Vadim).

ON ACHEVE BIEN LES CHE­ VAUX (They shoot horses Don't They 7 , Sydney Pollack).

KLUTE (K/ute-Alan J.

Paku/a).

F.

T.A.

(Francine Parker).

STEELYARD BLUES (A.

Mverson).

TOUT VA BI EN ((;orlan/i(;orin).

LA MAISON DE POUPÉE (A Do//'.1 llouse, Joseph Losey).

L'OISEAU BLFU (The Blue Bird, George Cukor).

TOUCHE PAS A MON GAZON 1964 1965 /966 l A POURSUITE IMPITOYABLE (The Chase, Arthur Penn).

LA CURÉE (Roger Vadim).

Cl/AQUE MERCREDI (Any Wed­ nesday, Robert Ellis Miller).

/976 1977 (Fun H-'ith Dick and Jane, T.

Kotcheff).

E! JULIA (Fred Zinnemann)([).

/967 QUE VIENNt.· LA NUIT (Hurry Sundown, Otto Preminger).

PIEDS NUS DANS LE PARC (Bare­ foot in the Park, Gene Saks).

1978 LE RETOUR (Coming Home, Hal -~ A1hbv).

_§ COMES A HORSF.MAN WILD o; A.'VD FREE (Alan 1.

Pakula).

POWER (lames Bridges).

"' "' Ol "' .ê © 2 / 2. »