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JAMES THOMSON

Publié le 15/05/2020

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THOMSON James. Écrivain écossais. Né à Port Glasgow, le 23 novembre 1834, mort à Londres, au University College Hospital, le 3 juin 1882. Enfant, il fréquenta une école pour orphelins, puis il entra au Military Asylum de Chelsea. Alors qu’il enseignait à l’Ecole militaire d’une petite ville irlandaise voisine de Cork, il rencontra la femme qui lui donna le seul, le très court moment de bonheur de sa vie, la fille d’un sergent de la garnison. Puis Thomson se consacra entièrement à la littérature et publia des vers qui, par la suite, furent recueillis en deux volumes. Dans La Cité de la terrible nuit le « poète du désespoir », ainsi qu’on l’a appelé, atteint au sommet du pessimisme le plus pathétique. En 1881, il publia Vane’s Story and other Poems : il collabora au National Reformer et à d’autres journaux avec des essais rassemblés en 1881 dans Essays and Phantasies. Alors que paraissaient ces deux derniers recueils, la vie de Thomson, malade et atteint d’insomnie, était devenue plus misérable que jamais. Un an plus tard, avec la mort, venait enfin sa délivrance.

« JAMES THOMSON BIOGRAPHIE.

— Fils de pasteur, né en 1700 à Ednam, sur la lisière sud de l'Écosse, James Thomson passa toute son enfance dans un pays d'âpresmontagnes.

A l'Université d'Édimbourg il se préparait à devenir pasteur à son tour, mais ses sermons ayant, dit-on, paru trop fleuris à son professeur dethéologie, il abandonna les études religieuse.

el partit pour Londres en 1725.

En mars 1726 paraissait L'HIVER; L'ÉTÉ, LE PRINTEMPS et L'AUTOMNEsuivirent en 1727, 1728 et 1730.

Quant à sa première tragédie, SOPHONISBE, il n'en reste qu'un vers, souvent ridiculisé Oh Sophonisba, Sophonisba, oh ! Doté de sinécures diverses, Thomson devait être finalement recueilli et hébergé par un grand seigneur homme de lettres, Lord Lyttelton.

Un long poème : LALIBERTÉ (1734-36) et plusieurs tragédies n'a joutèrent guère à sa renommée.

Enfin parut en 1748 son CHATEAU D'INDOLENCE (The Castle ofIndolence) qu'il avait commencé en 1733 et qui constitue avec LES SAISONS son principal titre de gloire.

Thomson mourut la même année. LES SAISONS.La publication de l'Hiver en 1726 marque une date importante dans l'histoire du sentiment de la nature en Angleterre : le succès de cette première Saisonfut confirmé par celui des trois autres qui la suivirent, et par le nombre de leurs imitateurs.Je ne connais, écrivait Thomson dans sa préface, aucun sujet qui élève et intéresse davantage, qui soit plus propre à éveiller l'enthousiasme poétique, laréflexion philosophique et le sens moral que les Ouvrages de la Nature...

...Comme le visage du Printemps est gai, magnifique celui de l'Été, agréable celuide l'Automne, et vénérable celui de l'Hiver! — mais on ne saurait penser à tout cela sans se jeter dans la Poésie! » (I know of no subject more elevating,more amusing, more ready to awake the poetical Enthusiasm, the philosophical Reflection, and the moral Sentiment, thon the Works of Nature How gay looksthe Spring, how glorious lie Summer, how pleasing the Autumn, how venerable the Winter ! — But there is no thinking o/ these Things without breaking outinto Poetry.)Thomson part d'une connaissance vraie et complète de la Nature; il a noté les teintes changeantes des nuages, de l'air et de l'eau, la rosée argentée dumatin, les bruits révélateurs dela forêt et des champs, les mouvements onduleux des moissons sous la brise, et les odeurs de la campagne aux diverses saisons.

Mais il ne se contentepas de reproduire telles quelles ses impressions : ce n'est point un paysage particulier qu'il décrit, mais le paysage général de l'Hiver, la succession desheures dans une journée d'été, l'influence du Printemps sur tous les êtres de la Création.

De plus, il revient continuellement sur son oeuvre pour y introduiredes épisodes nouveaux, qui s'insèrent dans le texte primitif : de 405 vers dans la première édition, l'Hiver est passé à 1069 dans la dernière (1746).

Sibien que LES SAISONS, dans leur forme finale, sont 4 embellies » de récits mythologiques comme celui de Celadon (dans l'Été) dont l'amante Amelia estfrappée par la foudre, celui des amours de Damon Musidora, ou l'idylle (Automne) de Palémon et de la glaneuse Lavinia.

Ou bien c'est (Printemps) l'éloge del'amour nuptial, le panégyrique de la Grande-Bretagne (Été), le tableau imaginaire de la zone torride (Été): autant de digressions que regrette le lecteurmoderne.

Elles suspendent en effet ce contact direct avec les choses de chaque jour, cette promenade dans la vraie campagne, qui font le principal charmede Thomson.De plus, le poète, s'il s'est heureusement affranchi de la tyrannie du distiquede Pope, ne parvient pas à libérer entièrement sa poésie des maniérismes classiques.

Certes, beaucoup de ses épithètes sont concrètes.

L'orient est «livide », l'averse « blanchit », les nuages sont « bellging, reeling, swift-gliding, weary, slow-meeting », etc.

Mais trop souvent la fuite devant le mot propre,l'abus des périphrases aboutissent à des résultats absurdes.

Thomson ne parle point d'oiseaux, mais de « vagabonds du ciel » (wanderers of heaven), de «fowls of heaven », de « featherg gaine », de « the tuneful »; la volaille est « the household feathery people », tandis que les moutons sont la « race bêlant»(the bleating kind); le rossignol Philomèle », etc.Et pourtant malgré sa rhétorique, la pompe de ses développements moraux, son imitation parfois déplacée du style de Milton, Thomson réintroduit dans lapoésie le culte de la Nature, considérée comme l'amie tutélaire, l'inspiratrice de l'homme.

Il est le premier poète du XVIIIe siècle qui puisse déjà faireparfois songer aux romantiques. LE CHATEAU D'INDOLENCE.

— Commencé en 1733, publié en 1748, LE CHATEAU D'INDOLENCE est fort différent des SAISONS.

C'est un poèmeallégorique écrit en stances spenseriennes, dans un style archaïque dont les éléments sont empruntés aussi à Spenser.

Le premier chant décrit un châteauoù le magicien Indolence attire les humains, les enchante et les engourdit.

Les séductions de ce séjour, l'atmosphère de nonchalance qui y règne dans undécor plus rêvé que réel, enfin le charme vieilli, alangui de l'expression, font de ce premier chant un petit chef d'oeuvre, un peu trop littéraire peut-être etartificiel, mais d'une parfaite harmonie.Le second, variation sur Saint Georges et le Dragon, conte comment le Chevalier of Arts and Industry libère le château et ses habitants du dangereuxmagicien Indolence.L'accent personnel est souvent perceptible, par exemple lorsque le poète écrit : I care not, Fortune, what you me dent':You cannot rob me ot free Nature's grace;You cannot shut the windows of the sky,Through which Aurora shows her brightening face;You cannot bar my constam feet to traceThe woods and lawns, by living stream, at eve (II, st.

3.) (Point n'ai souci, Fortune, de ce que tu me refuses : tu ne peux me voler les grâces gratuites de la Nature : tu ne peux fermer les fenêtres du ciel, parlesquelles l'Aurore montre son visage qui s'éclaire; tu ne peux empêcher mes pas fidèles de parcourir les bois et les prés, au long du ruisseau d'eau vive, lesoir...)On croirait entendre La Fontaine et son fluide éloge de la solitude et de sa « douceur secrète »... CONCLUSION.

— Tout n'est pas excellent dans Thomson; son style est trop souvent conventionnel, et ses tirades morales développent volontiers le lieucommun; mais il est certain que, comme l'a dit L.

Morel, les Saisons sont « comme un grand coup de vent qui vient ouvrir les fenêtres soigneusementfermées.

Il fait entrer à flots, dans le salon élégant où devise la muse mondaine de Pope, l'air vif et la pleine lumière, la libre vue des chose extérieures, etjusqu'aux sons rustiques et aux senteurs des champs ».. »

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