James Ensor1860-1949Peintre belge.
Publié le 22/05/2020
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James Ensor
1860-1949
Peintre belge.
Sa famille tient une boutique de coquillages, d'objets exotiques et de
souvenirs qui constituera l'une de ses sources d'inspiration.
Après des premiers essais de
peinture de paysage, l'enseignement de l'Académie des beaux-arts de Bruxelles
(1887-1890) ne lui convient guère, mais il étudie attentivement Rembrandt, Turner et
Goya.
Après une période sombre et réaliste, il libère couleurs et lignes sinueuses pour
affirmer une vision subjective.
Ce changement est contemporain de son installation à
Bruxelles, où il expose dans divers cercles d'art (la Chrysalide , l' Essor ), participant à la
formation du groupe des XX — qui accepte cependant avec difficulté son univers trouble.
Une nouvelle thématique — masques, squelettes, autoportraits, scènes religieuses
dominées par le Christ représentant sa propre souffrance — l'inscrit dans un symbolisme
réinterprété par une obsession de la mort et de la sexualité qui provoque une fuite vers le
fantastique.
C'est vers 1887-1891 qu'Ensor réalise ses tableaux les plus significatifs : le
masque, lié au carnaval d'Ostende, devient, comme les coquillages et les chinoiseries, un
sujet en soi, sur le mode macabre et bouffon ( Squelette regardant des chinoiseries , 1885).
Dans
des scènes religieuses, auxquelles il associe une satire sociale dans la tradition flamande de
Bruegel et de Bosch ( Entrée du Christ à Bruxelles , 1888), il crée une manière exemplaire qui
joue sur la matière épaisse, les dissonances harmoniques dominées par les rouges, les
outrances expressives proches de la caricature et de l'imagerie populaire, qui constituent
les sources principales de ses tableaux-charges contre la société.
À côté de paysages et de
natures mortes, il réalise un œ uvre dessiné et gravé important.
Après 1890, Ensor exploite
jusqu'à sa mort ses thèmes privilégiés et procède à une sorte d'autoplagiat.
Reconnu
tardivement, il ouvre la voie à l'expressionnisme et à certains aspects du surréalisme..
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