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James Cook

Publié le 16/05/2020

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« James Cook James Cook naquit le 27 octobre 1728 à Marton, dans le Yorkshire.

Placé en 1745 comme apprenti chez un épicierde Staithes, près de Whitby, il y travailla pendant une année et demie, puis son patron le présenta à un armateurde l'endroit, John Walker, et ce fut ainsi que, sur un navire charbonnier, Cook commença sa carrière.

En 1755 ils'engagea dans la Marine Royale.

Deux ans plus tard, il fut nommé maître chargé, prit part à la guerre de Sept-Anscontre la France et, après la chute de Québec, resta dans les eaux de l'Amérique du Nord, chargé de surveiller leSaint-Laurent et plusieurs ports.

En octobre 1762 il rentra en Angleterre et épousa, peu après, Elizabeth Batts. En 1763, Cook fut envoyé aux îles Saint-Pierre et Miquelon pour s'y livrer à des observations ; après une brèvevisite en Angleterre, il repartit pour Terre-Neuve, avec mission d'y poursuivre des recherches approfondies.

Chaquehiver, il rentrait en Angleterre.

A la fin de 1766, il rapporta les résultats d'une observation de l'éclipse de soleil quis'était produite le 5 août.

Il en tira des calculs de longitude publiés plus tard par la Royal Society. L'attention de la Royal Society s'était portée sur le passage de la planète Vénus qui, d'après les pronostics deHalley, devait être prévu pour 1761, éventuellement pour 1769, et ne plus se reproduire jusqu'en 1874, mais lesobservations tentées en 1761 n'avaient pas été concluantes.

Entre temps, l'astronome royal, Maskelyne, avaitcalculé que l'endroit d'où ce phénomène pourrait être observé dans les meilleures conditions se trouvait dans lePacifique et, au centre de cette région, Wallis avait découvert l'île de Tahiti.

A ce problème d'astronomie s'enajoutait un d'ordre géographique, celui du grand continent austral, et l'exploration de ce continent, dont l'existencesemblait prouvée par des témoignages certains, était vivement recommandée à la fois par un Anglais, AlexanderDalrymple, et un Français, Charles de Brosses. L'Amirauté britannique se refusant à confier le commandement d'une telle expédition à une personnalité sansattache avec la Marine Royale, la candidature de Dalrymple fut rejetée.

Heureusement, Cook était capable desatisfaire aux exigences formulées de part et d'autre, de sorte que, d'une part, il reçut de l'Amirauté lecommandement de l'expédition et, d'autre part, la Royal Society le choisit avec Charles Green, assistant del'astronome royal, pour observer le passage de Vénus.

Green avait étudié de près la méthode Maskelyne pour lecalcul des longitudes au moyen des distances lunaires, ce qui permit à Cook de contrôler sa longitude à un degréprès, précision qu'il n'avait pas encore été possible d'atteindre.

(Le chronomètre conçu par John Harrison en 1768n'était pas encore au point.) La Royal Society tint également à joindre à l'expédition l'excellent naturaliste JosephBanks, le botaniste suédois Solander et un autre naturaliste, Sporing.

Les travaux de Banks et de ses collaborateursenrichirent grandement les résultats du voyage. Le vaisseau que Cook choisit fut un charbonnier portant le nom officiel d'Endeavour Bark, petit et lent, maisnaviguant bien.

Il mit à la voile le 25 août 1768.

L'objectif principal était d'observer le passage de Vénus.

Cettemission accomplie, Cook devait mettre le cap vers le sud, à la découverte du continent austral ; en cas d'insuccès,il continuerait à l'ouest, vers la Nouvelle-Zélande, qu'il explorerait dans la mesure du possible, et des instructionscomplémentaires lui enjoignaient de prendre possession, au nom de l'Empire britannique, de toute terre qu'ildécouvrirait. Il traversa l'Atlantique et doubla le cap Horn par les voies connues, puis, tournant plus à l'ouest, prit une directionque n'avait encore jamais tentée aucun navire ; il put ainsi se rendre compte qu'il n'existait pas de continent àproximité de la côte ouest de l'Amérique du Sud.

Le 13 avril 1769 il aborde dans Tahiti ; après avoir fait construireun fortin dans lequel il installe ses instruments, il consacre avec Banks la plus grande part de ses loisirs à étudier lavie des indigènes, et le 3 juin, c'est avec un succès complet que Cook et Green observent la conjonction de Vénuset du Soleil.

L'Endeavour quitte Tahiti le 13 juillet, passe un mois à explorer les îles à l'ouest du groupe que Cooknomme les îles de la Société et se dirige, le 9 août, vers le sud à la recherche du continent austral.

Conformémentaux instructions reçues, l'expédition devait avancer jusqu'à 40° S.

; Cook dépasse une fois de peu cette latitude,mais ne trouve aucune terre et se voit contraint par le mauvais temps de reprendre le nord.

A mi-chemin environ dela Nouvelle-Zélande, il se dirige à nouveau vers le sud, jusqu'au 39e degré, puis incline vers l'ouest.

Le 7 octobre, ilaperçoit une terre ; c'était la côte orientale de l'île nord de la Nouvelle-Zélande, dont la côte ouest avait déjà étédécouverte par Tasman en 1642.

Cook fait le périple des deux îles et prouve ainsi qu'elles n'ont aucun rapport avecle continent austral.

En six mois environ, une carte en général exacte de toute la ligne des côtes fut dressée. Cook aurait naturellement préféré revenir par le cap Horn, pour achever ses recherches du continent austral ; maisl'état de son navire ne semblait pas le permettre.

Il prend alors la route des Indes orientales, espérant découvrir lacôte est de la Nouvelle-Hollande, l'actuelle Australie.

Le 1er avril 1770, l'Endeavour quitte la Nouvelle-Zélande ; le20 avril, par 38 degrés de latitude sud, il est en présence d'une terre que Cook baptise Point Hicks, du nom dupremier-lieutenant qui l'avait aperçue.

Le voyage se poursuit le long de la côte orientale.

Le 11 juin, le navireéchappe au naufrage, et sa réparation retient l'expédition plus d'un mois, qui fut mis à profit par les naturalistes.

Le6 août, Cook repart et atteint enfin le détroit de Torrès, découvert en 1606, mais resté généralement inconnujusqu'en 1762, date de la prise de Manille par l'Espagne.

Cook prend possession de ce nouveau pays, passe par ledétroit et arrive à Batavia le 11 octobre.

Dans son rapport à l'Amirauté, il relève le fait qu'au cours de ce voyage,aucun de ses hommes n'est mort de maladie ; l'indication suffit à prouver l'efficacité des moyens employés par Cook. »

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