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James Clerk Maxwell Orphelin de mère, Maxwell fut élevé par son père, homme excentrique, qui l'envoya étudier à l'Académie d'Édimbourg.

Publié le 22/05/2020

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MAXWELL James Clerk. Physicien et mathématicien écossais. Né à Edimbourg, dans une vieille famille écossaise, le 13 juin 1831, mort à Cambridge le 5 novembre 1879. Il fit de bonnes études dans sa ville natale, montrant une certaine inclination pour les lettres. Mais assez vite il se consacra a la physique et aux mathématiques, et à l’âge de quinze ans présenta à la Royal Society d’Edimbourg son premier mémoire — réimprimé dans Les Ecrits scientifiques de James Clerk Maxwell [The Scientific Papers of James Clerk Maxwell, 1890]. Après être entré en 1847 à l’Université d’Edimbourg, il s’inscrivit en 1850 à celle de Cambridge ou il acheva ses études en 1854. En 1856, il fut nommé professeur de philosophie naturelle au Collège d’Aberdeen. Il se maria en 1858 et occupa la chaire de physique et d’astronomie au King’s College de Londres où il connut Michael Faraday, qui exerça sur le jeune physicien une profonde influence. Ses études expérimentales sur l’électricité et le magnétisme, avec l’introduction de ces « lignes de force » qui étaient à ses yeux la réalité même, avaient conduit Faraday à transférer le siège des phénomènes électriques et magnétiques des corps électrisés et magnétises à l’espace, ce qui détruisait la conception de l’action instantanée à distance, si chère aux mathématiciens, depuis Newton; il lui substituait la contiguïté de l’action causale dans le temps et dans l’espace. Mais les vues nouvelles de Faraday furent accueillies avec froideur par une génération accoutumée aux mathématiques de Laplace, d’Ampère, de Poisson; s’étant rallié aux théories de Faraday, Maxwell pensa à les formuler, et après avoir écrit, en 1864, un premier mémoire, sur la théorie électromagnétique, il se retira et travailla avec acharnement pendant trois ans, ne se donnant un peu de répit que pour faire un voyage en Italie et quelques visites à Londres. C’est ainsi qu’il vint à bout de son chef-d’œuvre, le Traité d’électricité et de magnétisme publié en 1873, dans lequel se trouve la fameuse hypothèse de la nature électromagnétique de la lumière, déjà entrevue par Faraday. Outre ses immenses conséquences scientifiques, ce Traité devait avoir des répercussions dans le domaine de la philosophie. En 1871, Maxwell recommença à faire des cours en tant que professeur de physique expérimentale à l’Université de Cambridge, charge qu’il conserva jusqu’à sa mort. Homme extrêmement actif, Maxwell s’intéressa également à l’histoire de la science, et publia les travaux sur l’électricité d’Henry Cavendish (The Electrical Researches of the Honourable Henry Cavendish, Cambridge, 1879) qui contribuèrent beaucoup à grandir la réputation de celui-ci. Maxwell se consacra également à des travaux de vulgarisation, soit en compilant des traités sur la chaleur et l’électricité, pour les classes, soit en publiant des articles, abrégés, comptes rendus dans des revues de vulgarisation, et dans l'Encyclopédie britannique. Et tandis que ses ouvrages scientifiques présentent des difficultés assez grandes même pour des spécialistes, ses ouvrages de vulgarisation sont des modèles de clarté, de simplicité, d’élégance, et parfois d’humour.

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