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Alexandre Soljenitsyne né en 1918 Orphelin de père, Alexandre Soljenitsyne est élevé par sa mère dans sa ville natale de Kislovodsk.

Publié le 23/05/2020

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♦ « Ce roman [Une Journée d’Ivan Denisso-vitch] est, d’évidence, une œuvre longuement mûrie, pesée, où rien, pas la plus petite touche, n’a été laissé à l’improvisation. C’est un roman qui crée ses propres moyens au fur et à mesure des nécessités, son langage, son rythme, sa durée, son univers. La langue est dense, d’une richesse, d’une variété de registres, d ’une précision et d ’une finesse dont vous n’aurez qu’une certaine idée, la traduction étant une perpétuelle gageure. » Pierre Daix. ♦ « Qu'est-ce qui fait donc la prééminence de Soljénitsyne dans la littérature russe contemporaine, son extraordinaire influence sur ses confrères, cette action puissante qu’il exerce sur les lecteurs ? La modestie du vrai courage. La retenue de ton. La gravité. Le goût infini de la vérité. L’art de dire le plus difficile. Et un cœur plus grand que tous les malheurs.» Léon Robel. «Je ne connais pas d’écrivain contemporain qui donne à ce point au lecteur le désir de vivre lucidement chaque instant de son existence. » Morvan Lebesque. Cet homme mûri par la souffrance, ce maître écrivain hyperlucide et conscient de ses moyens artistiques, rejoint par cette attitude ses grands prédécesseurs de la littérature russe. N’a-t-elle pas su, comme aucune autre, se pencher avec tendresse vers l’abîme vertigineux de la souffrance des humbles ? » Piotr Rawicz. ♦ « Voici donc, avec Alexandre Soljénitsyne, le premier romancier soviétique à avoir la dimension d’un Tolstoï, d’un Dostoïevski, d’un Tchékhov. » Claude Roy.

« Alexandre Soljenitsyne né en 1918 Orphelin de père, Alexandre Soljenitsyne est élevé par sa mère dans sa ville natale de Kislovodsk.

Après de brillantes études scientifiques (mathématiques, physique) et littéraires (histoire, littérature, philosophie), il devient professeur de mathématiques dans une petite ville du centre de la Russie.

Après la guerre, à laquelle il prend part avec courage (deux fois décorés), il est condamné à huit ans de bagne, puis à l'exil, pour avoir critiqué Staline.

Son premier récit, Une journée d'Ivan Denissovitch , publié en 1962 avec l'autorisation de Khrouchtchev, fut une révélation, non seulement en URSS mais dans le monde entier. Une journée d'Ivan Denissovitch n'est pas seulement, en effet, un témoignage sur les camps staliniens, mais une œ uvre littéraire parfaitement accomplie, où tout est dit dans la litote, et où se recrée, pour y enfermer le lecteur avec un calme et une lenteur calculés, l'enfer des camps.

La rigueur de la construction, la précision et la variété du vocabulaire, la richesse d'une langue capable de couvrir tous les registres, font immédiatement de Soljenitsyne un grand écrivain.

Il publia en 1963 La Maison de Matriona et Pour le bien de la cause , avant de voir toutes ses œ uvres interdites en Union soviétique (1964).

Édité en traduction à l'étranger, il délivre dans les années 60 son Pavillon des cancéreux , vaste récit qui se déroule en 4 jours de 1949 et décrit la vérité des caractères humains révélés par la maladie.

Prix Nobel de littérature en 1970, Soljenitsyne s'est attelé à la composition d'une fresque historique sur la Russie, dont Août 14 (1971) et Novembre 16 (1983) constituent les deux premiers volets.

Mais sa dénonciation du régime concentrationnaire, notamment dans L'Archipel du goulag (paru à l'étranger en 1973), lui attire à nouveau les foudres du pouvoir.

Arrêté en 1974, il est expulsé et déchu de sa nationalité soviétique.

Après la chute du communisme, il est rentré en Russie (1994), où il prône un retour aux valeurs traditionnelles de son pays.. »

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