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James Chadwick

Publié le 16/05/2020

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« James Chadwick Né en 1891, James Chadwick est un ancien élève de l'Université de Manchester.

En 1911, ses études terminées, ilentre au laboratoire de la même université où il fait ses débuts sous la direction de Rutherford.

C'est l'époque oùcelui-ci étudie la déviation subie par les particules alpha lorsqu'elles traversent des feuilles minces de matière.Chadwick participe à ces travaux qui, comme on le sait, conduisirent Rutherford à mettre en évidence l'existence dunoyau atomique.

La guerre de 1914 le surprend en Allemagne où il faisait un stage dans le laboratoire de Geiger.

Ilest alors interné dans un camp de prisonniers civils.

Lorsqu'il est libéré il vient à Cambridge où il poursuit lesrecherches commencées avant la guerre, confirmant notamment par une mesure directe, que la valeur de la chargenucléaire est égale au numéro de la case occupée par l'atome correspondant dans la classification périodique deséléments. En 1925, il devient directeur adjoint du Cavendish Laboratory dont Rutherford a pris la direction et où il a rassemblétoute une équipe de physiciens de premier ordre, enthousiastes et bien équipés : Oliphant, Blackett, Aston, Dee,Cockroft, etc.

Chadwick étudie particulièrement les transmutations provoquées par les particules alpha dans leséléments légers, apportant des perfectionnements importants aux méthodes électriques de détection des particules,procédés à cette époque tout au début de leur emploi.

En 1927, il est appelé à siéger à la Royal Society. Depuis longtemps on avait envisagé au laboratoire de Rutherford la possibilité d'existence d'un "proton neutre"suggéré par l'existence de noyaux isotopes, c'est-à-dire sans différence de charge, dont la différence de masse estsensiblement celle d'un proton.

Des expériences avaient même été tentées avant 1931 mais elles n'avaient donnéaucun résultat. Aussi, lorsque les Joliot publient leur observation de la projection des noyaux légers par le rayonnement de Bothe etBecker, Chadwick y voit-il immédiatement une manifestation du "proton neutre" jusqu'alors insaisissable et reprend-ilimmédiatement les expériences en les complétant grâce à l'emploi de l'amplificateur proportionnel qui n'existait alorsqu'à de très rares exemplaires.

Ceci explique pourquoi, quinze jours à peine après la publication des Joliot, il peutpublier dans Nature une note établissant définitivement l'existence du "neutron" et indiquant même sa masse,gagnant ainsi de vitesse ses collègues français qui n'auraient sans doute pas tardé à donner l'interprétation duphénomène qu'ils avaient observé. Peu après, Chadwick put d'ailleurs, en étudiant la désintégration du deutéron par les rayons gamma, retrouver parune nouvelle méthode la valeur de la masse du neutron. En 1935, le prix Nobel de Physique lui est attribué en reconnaissance de sa découverte. Après la découverte de la fission, Chadwick est de ceux qui, en 1940, attirent l'attention des autorités britanniquessur la possibilité d'obtenir l'explosion d'une masse d'uranium 235 et sur son importance militaire.

Il est d'ailleurs lui-même appelé à diriger à Liverpool un groupe de scientifiques chargés de déterminer les constantes nucléairesfondamentales pour la réalisation des réactions en chaîne. Depuis la fin de la guerre, il était directeur d'un collège à Cambridge, ville où il est décédé en 1974.. »

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