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James BRUCE

Publié le 16/05/2020

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« BRUCE IJ30-IJ94 JAMES BRUCE, Ecossais d'excellente famille, jouit de son temps d'une honnête célébrité pour une découverte qu'il n'avait pas faite.

Il est en revanche moins connu aujourd'hui que bien d'autres, alors que ses· travaux le mettent en bonne place parmi les observateurs des civilisations exotiques.

Il offre également ces particularités d'avoir pris sa retraite à deux reprises, d'avoir failli, dans des moments d'agacement, la prendre bien d'autres fois encore, et de s'être illustré dans la seconde partie de sa vie.

Né le 14 décembre 1730 à Kinnaird-House (Stirlingshire), il eut une jeunesse sérieuse et s'appliqua aussi bien à l'étude du dessin qu'à celle des mathématiques et de l'astronomie.

Adroit de ses mains, il inventa même une chambre obscure ·dans laquelle le dessinateur « s'asseyait sans être vu comme dans un cabinet de jardin ».

De visage agréable, d'allure sportive, Bruce eut toujours un certain goût pour la parure et il ne se fit jamais faute de mener une cour assidue aux femmes chaque fois que l'occasion s'en présenta.

Mais il semble qu'il ait été assez susceptible et que le moindre encouragement, comme aussi la plus bénigne vexation, l'ait porté parfois à se précipiter dans l'aventure comme à se désintéresser soudain des plus sérieuses entreprises.

Après s'être enrichi dans le commerce, Bruce se mit à voyager.

II connut ainsi une grande partie de l'Europe, notamment l'Espagne et le Portugal, et c'est à trente-trois ans, alors qu'il était en pleine force, qu'il résolut de se retirer sur 3es terres afin de s'y consacrer, en campagnard, à l'étude et à la réflexion.

C'était à la fin du ministère du comte de Chatam, personnage qui lui voulait du bien et dont l'intervention l'empêcha de mettre son projet à exécution.

Mandé à Lon­ dres, il reprit une vie active et, piqué au vif par les propositions d'un haut fonctionnaire, il décida de se consacrer à la recherche des « pudiques fontaines » du Nil.

Il faut dire qu'il partait sur un malentendu.

Ce qu'il appelait le Nil n'était que le Nil Bleu, exutoire de l'énorme château d'eau abyssin, simple affluent du Nil Blanc.

Bruce faisait au contraire du grand fieuv..e Ull tributaire du Nil abyssin.

Il ne cherchait donc pas les sources que déjà Diodore de Sicile plaçait très loin au sud de l'Egypte, dans une région de grands lacs.

Pour préparer à l'aise son expédition, il accepta tout d'abord, en 1763, de tenir le consulat d'Alger où ses démêlés avec les pirates qui commandaient la région ne l'empêchèrent pas d'ap­ prendre l'arabe (en vue de l'étude de l'éthiopien) et d'acquérir de sérieuses connaissances en méde­ cine et en chirurgie.

Il deyint « adroit à saigner>> et habile à« dresser des blessures et autres plaies».

Dans le même temps il visita divers sites archéologiques et commença une belle série de dessins destinés aux collections du rôi.

Après un an de séjour, toujours en quê~e de monumentc; anciens, il parcourut la Tunisie; gagna Bengazi ravagée par la famine, perdit tous ses biens au cours d'un naufrage et finalement se rendit à Rhodes où il entra dans une violente colère au su des bruits fantaisistes qu'un malveillant faisait courir sur ses voyages.

Il faillit même renoncer à ses projets et se contenter de visiter la Syrie avant de rentrer chez lui.

D'Alep, où il fut à deux doigts de périr de la fièvre, il se rendit à Palmyre qu'il regarda en amateur passionné, sans plus : l'étude de cette ville était réservée à un autre voyageur.

Dès cette époque on portait une grande attention à respecter les monopoles scientifiques.. »

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