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j'aime l'araignée j'aime l'ortie - Victor Hugo

Publié le 20/05/2022

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hugo

« J'aime l'araignée – Victor Hugo Victor Hugo est considéré comme l'un des plus grands écrivains français.

Il est le chef de file du romantisme qui, dans la première moitié du 19e siècle, entend révolutionner l'art, qu'il considère trop conservateur.

Il promeut la liberté créatrice tout en insistant avec lyrisme sur l'expression des sentiments et l'évocation de la nature.

Victor Hugo fut également une figure poétique importante aux idées socialistes.

« J'aime l'araignée », issu du livre 3 « Les luttes et les rêves », est composé de quatrains où le poète fait l'éloge de la laideur Comment ce poème, en faisant l'éloge paradoxal de la laideur, invite-t-il le lecteur à défendre les plus vulnérables ? Mouvements : I.

L’amour du poète pour ces 2 êtres et les raisons de cet amour Strophes 1 à 4 II.

Message du poète et invitation à l'amour Strophes 5 à 8 Strophe 1 : V.

1 : Le poème s’ouvre sur une double déclaration d’amour surprenante : J’aimel’araignée et j’aimel’ortie Association animal / végétal, mise sur le même plan cf parallélisme V.

2 : raison de cet amour (cf locution conjonctive de cause) qui constitue un paradoxe : Parce qu’on les hait Paradoxe (cause de cet amour dans le rejet des autres) que tt le poème va expliquer Noter la double antithèse : aime / hait et je / on (= opinion commune) V.

3 et 4 : coordination qui relie une deuxième cause (et que) énoncée dans un nouveau parallélisme Et que rien n’exauce et que tout châtie Nouvelles antithèses : rien / toutet exauce / châtie et présent de vérité générale : sort commun réservé à ces deux êtres. Personnification (cf souhait) v.

4 qui renforce l’aspect pathétique de ces êtres (morne) qui apparaissent comme des victimes NB Alternance de décasyllabes et de pentasyllabes : volonté d’associer laid et beau, harmonieux et disharmonieux. Ouverture provocatrice sur le plan du fond, du contenu comme de la forme. Strophe 2 : Strophe qui débute (comme ttes celles qui suivent dans le premier mouvement par : parce que répété à chaque fois au vers 3 de chaque quatrain.

L’araignée et l’ortie sont présentées comme des victimes Portrait péjoratif : Cf adjectifs : « maudites (condamnation inéluctable), chétives » (laideur qui entraîne la répulsion, le dégoût, la terreur)) « noirs êtres rampants » : vision d’êtres maléfiques, sataniques (image du serpent) + allitération en r + GN : « tristes captives » : l’araignée utilise sa toile pour piéger sa proie, l’ortie piège le promeneur au moindre contact mais ici Hugo les présente comme victimes elles-mêmes de leurs pièges, enfermées dans l’image qu’on se fait d’elles. NB assonance en i NB personnification (chétives, captives) qui renforce le sentiment de compassion pour ces êtres fragiles -> Insistance donc sur leur malheur et leur statut de victimes Strophe 3 : Même idée de piège qui se referme sur elles, prisonnières de leur propre image Cf prises dans + nœuds S’ajoute ici la notion de fatalité, de destin : elles sont condamnées à ne pouvoir s’échapper de l’image négative qui leur est attachée Cf « ô sort » (Ô lyrique qui souligne cette dimension tragique), « Fatals nœuds » + exclamatives qui traduisent la douleur et l’indignation face à cette fatalité qui s’acharne contre ces êtres Vers 11 et 12 :. »

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