J'aime l'araignée et j'aime l'ortie (analyse)

« J'aime l'araignée et j'aime l'ortie: Ce poème fait parti du receuil de poèmes " Les contemplations " publié en 1856 par Victor Hugo, durant son exil face à son opposant politique Napoléon III.

Ce receuil de poème fait un hommage à sa fille Léopoldine décédée à l'âge de 19 ans. Victor Hugo est considéré comme l'un des plus grands écrivains français.

Il est la figure la plus importante du romantisme, qui, dans la première moitié du XIXe siècle, entend révolutionner l'art. Victor Hugo fut également une figure politique importante puisque ses valeurs évolueront au fil du temps, passant du parti de l'Ordre au parti socialiste. Ce poème est composé de 7 quatrains dans lesquels Victor Hugo fait l'éloge de la laideur. Comment ce poème, en faisant l'éloge paradoxal de la laideur, invite-t-il le lecteur à défendre les plus vulnérables ? C'est dans cette perspective qu'il convient tout d'abord de voir la défense de l'araignée et de l'ortie par l'auteur pour leur laideur, car elles sont victimes de leur condition, ensuite la métaphore du peuple qui souffre à travers elles et enfin, l'invitation au lecteur à faire preuve de tolérance et d'amour. I – Victor Hugo prend la défense de l’araignée et de l’ortie pour leur laideur(Vers 1 à 6) Le poème s’ouvre sur un décasyllabe où l’auteur affirme sa pensée : « J’aime l’araignée et j’aime l’ortie».Sa certitude est exprimée par un présent de vérité générale, et l’anaphore de « J’aime » qui place avec insistance l’amour au coeur de ce poème.Ce premier vers est paradoxal, puisque le poète y affirme. »