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JACQUES LAFFITTE(1767-1844) - BIOGRAPHIE.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 JACQUES LAFFITTE (1767-1844) " Ce jeune homme économe et méticuleux fera un excellent comptable ", aurait dit le banquier Perrégaux en voyant le jeune Laffitte ramasser une épingle devant la porte de ses bureaux où il venait de demander en vain un emploi.

C'est ce geste qui l'aurait incité à l'engager.

Ce jeune Bayonnais de vingt ans devint commis, teneur de livres, puis en 1800, associé de son patron.

Ille remplaça quatre ans plus tard.

C'était, pour ce fils de charpentier, né à Bayonne le 24 octobre 1767, le début d'une prodigieuse carrière.

Membre, puis président de la Chambre de commerce de Paris, régent de la Banque de France, il fut le banquier personnel de l'Empereur et de nombreux dignitaires du régime.

Ainsi s'explique le succès de ses démarches pour convaincre le maréchal Marmont de mettre fin aux combats devant Paris en 1814.

C'est chez lui qu'après Waterloo Napoléon plaça les cinq millions-or qui lui restaient.

Ses relations privilé­ giées avec l'Empire ne l'empêchèrent pas de se tailler une place impor­ tante dans le monde politique de la Restauration, tant son habileté était grande et sa compétence indispensable.

Il fut gouverneur de la Banque de France de 1814 à 1819.

Député de 1816 à 1824, puis de 1827 à 1830, il fut l'un des chefs de l'opposition libérale, participant notamment avec vigueur à la campagne pour l'indépendance grecque.

Il contribua à la fondation, en 1830, du journal le National, qui soutenait presque ouvertement la candidature du duc d'Orléans à un poste important.

Lors de la révolution de 1830, il s'affirma comme l'une des têtes politiques de l'insurrection et ses démar­ ches décidèrent une nouvelle fois Marmont à cesser la lutte.

C'est lui, autant que La Fayette, qui propulsa Louis-Philippe à la lieutenance géné­ rale du royaume.

Président de la Chambre des députés après les Trois­ Glorieuses, il devint président du Conseil (novembre 1830), mais Louis­ Philippe s'en sépara (mars 1831) parce que, fidèle à ses idées libérales et quelque peu démagogiques, il s'était lancé dans une dangereuse politique étrangère de soutien à des mouvements insurrectionnels sévissant dans divers pays d'Europe.

La crise de 1829 avait ébranlé ses affaires.

Louis-Philippe le sauva de la faillite, mais il dut liquider sa banque en 1830 avant de quitter le pouvoir plus pauvre qu'il n'y était arri'>;é.

Il resta cependant député jusqu'à sa mort, survenue le 26 mai 1844, à Paris.

Sa fidélité à son idéal de jeunesse fit de cet homme d'origine modeste devenu grand bourgeois un exemple de promotion sociale au temps du capitalisme libéral. 2 / 2. »

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