J. SOROLLA Y BASTIDA:RETOUR DE LA PÊCHE.Cette toile frappe à
Publié le 17/05/2020
Extrait du document
«
J.
SOROLLA Y BASTIDA
RETOUR DE LA PÊCHE L------
Cette toile frappe à la fois par sa puissance d'e xécution et par son souci
de vérité:
l'artiste espagnol veut nous faire partager la condition de ces
1Jêcheurs liés de gré ou de force à la mer , leur seul gagne-pain ...
Originaire de Valence, fils d'ouvrier, Sorolla,
devenu orphelin très tôt, sera élevé par des
oncles.
Manifestant
un don précoce pour les
arts, il entre dès l'âge de quatorze ans dans
un atelier de sculpture et, deux ans plus tard,
à l'école des Beaux-Arts.
Les sujets historiques
seront
les thèmes de ses premières œuvres,
puis il aborde le naturalisme et décrit la réalité
sociale de
son pays.
Très vite connu en Espa
gne, il voit sa notoriété s'étendre en Alle
magne, en France et en Italie, et devient un
art iste dont la renommé internationale n'est
plus à faire.
LE CONTEXTE
C'est en 1893 que les Pari~iens découvrent
Sorolla au Salon des Artistes français, avant
qu'il
ne soit récompensé à l'Exposition univer
selle de 1900 par un grand prix.
Ses motifs
d'inspiration sont essentiellement
les bateaux,
la mer, les pêcheurs, les baigneurs, thèmes
qu'il développe à plusieurs reprises en variant
la forme et la composition.
Accordant une
grande place
à la lumière et à la couleur, il
élimine de ses scènes tous les détails super
flus, tendant vers un style épuré.
L'ŒUVRE
Pendant toutes les années passées à Valence,
Sorolla a eu sous les yeux le spectacle de ces
pêcheurs qui devaient coûte que coûte
gagner leur pain quotidien en affrontant la
mer.
Il observait les moindres détails de leur
activi té, connaissait la couleur changeante de
l'eau,
la tempête qui empêchait les bateaux
LA COTE
La cote des toiles de Sorolla y Bastida
est très variable, puisque
les huiles
du peintre se négocient entre 250 000 FF
(45 000 dollars) et 3,78 millions de francs
français
(700000 dollars), somme atteinte
en
19941ors d'une vente à Londres
pour un tableau de 1898 intitulé
Retour
des barques.
Joaquin SOROLLA Y BASTIDA
1863-1923
• Retour de la pêche, halage de la barque
• Huile sur toile 47 cm x 62,5 cm
• Signé en bas, à gauche, ~J.
Sorolla »
•
Peint en 1893 • Localisation : collection particulière
de rentrer au port ...
Soucieux de réalisme, il
a représenté ce monde laborieux qui lui était
si familier.
Il existe au musée d'Orsay une
immense toile représentant
le même sujet.
LA CRITIQUE
En 1906, une exposition des œuvres de Sa
ralla a lieu à Paris , à la galerie Georges Petit.
La critique est enthousiaste.
L'Art décoratif
salue «le labeur illimité de cet artiste, son
abondance, sa diversité, la complaisance
inouïe de ses facultés , la vigueur, l' endurance
physique de
son tempérament.
Surpris, il faut
qu 'on
en soit, bon gré mal gré, tout d'abord
émerveillé .
C'est là, dès qu'on prend contact
avec lui, le côté
très sympathique , très entraî
nant de M.
Sorolla : son acharnement au tra
vail ,
son insF'iration constante, son amour du
métier qu 'il fait , de la fonction qu'
il remplit
naturellement , irrésistiblement ».
Autoeortrait de So rolla pein t e n
1909.
Monet,
qui adm ira les toile s du _pe intre à I'Expos tion universelle , salua son « art joyeu x et coloré »..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- A propos du théâtre, Victor Hugo déclare : « Le théâtre n'est pas le pays du réel : il y a des arbres en carton, des palais de toile, un ciel de haillons, des diamants de verre, de l'or de clinquant, du fard sur la pêche, du rouge sur la joue, un soleil qui sort de dessous la terre. C'est le pays du vrai : il y a des coeurs humains sur la scène, des coeurs humains dans la coulisse, des coeurs humains dans la salle ».
- « Le théâtre n'est pas le pays du réel: il y a des arbres de carton, des palais de toile, un ciel de haillons, des diamants de verre, de l'or, du fard sur la pêche, du rouge sur la joue, un soleil qui dort de dessous terre. C'est le pays du vrai : il y a des coeurs humains sur la scène, des coeurs humains dans la coulisse, des coeurs humains dans la salle. » Vous montrerez comment cette opposition du réel et du vrai est mise en valeur dans les oeuvres que vous connaissez. (Ruy Blas, Do
- « Le théâtre n'est pas le pays du réel: il y a des arbres de carton, des palais de toile, un ciel de haillons, des diamants de verre, de l'or, du fard sur la pêche, du rouge sur la joue, un soleil qui dort de dessous terre. C'est le pays du vrai : il y a des coeurs humains sur la scène, des coeurs humains dans la coulisse, des coeurs humains dans la salle. » Vous montrerez comment cette opposition du réel et du vrai est mise en valeur dans les oeuvres que vous connaissez. (Ruy Blas, Do
- Feriuntque summos / fulgura montes - La foudre frappe les monts les plus hauts
- Frappe, mais écoute