Italie (1983-1984): Et vogue le navire...
Publié le 17/09/2020
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Italie (1983-1984): Et vogue le navire...
Au printemps 1983, la déconfiture du gouvernement dirigé depuis le 2 décembre
1982 par le démocrate-chrétien Amintore Fanfani, amenait des élections
anticipées.
Malgré le soutien de la Cofindustria (équivalent italien du CNPF
français) et de la majorité de la presse, la Démocratie chrétienne (DC) essuyait
la plus sévère défaite électorale de son histoire: elle n'obtenait que 32,9% des
voix, reculant de six points par rapport aux élections de 1979.
Le Parti
communiste (PCI) recueillait le tiers des suffrages, confirmant ainsi la grande
fidélité de son électorat.
Les petites formations connaissaient des succès
inattendus: ainsi le Parti républicain de Giovanni Spadolini (ancien président
du Conseil) obtenait 5,1% des voix, au lieu de 3% précédemment ; le MSI, parti
néo-fasciste, réalisait une remarquable performance avec 6,8% des suffrages ; le
Parti des retraités et les petits partis autonomistes locaux comme la Liga
Veneta ou le Partito Sardo d'Azione, ont également surpris les politologues
avertis...
Quant au Parti socialiste italien (PSI), malgré les affaires louches
qui l'avaient affecté au cours de la campagne électorale (dix jours avant le
scrutin, l'ancien président de la région Liguria et quelques dizaines d'élus du
PSI étaient arrêtés pour corruption), il réalisait un bon score avec 11,4% des
voix, permettant ainsi à son leader Bettino Craxi d'accéder à la présidence du
Conseil.
Le 5 août 1983, un nouveau gouvernement était constitué sur la base
d'une alliance PSI-DC-PRI-PSDI-PLI, au sein de laquelle les démocrates chrétiens
étaient majoritaires, Bettino Craxi devant accepter les ministres que chaque
formation lui recommandait.
Ce gouvernement a joué, tout au long des mois suivants, la carte de la
solidarité altantiste: les missiles de croisière américains ont été, comme
prévu, installé à Comiso en Sicile au printemps 1984, malgré l'hostilité des
communistes, des radicaux, de l'extrême-gauche et de nombreux chrétiens, et
malgré les nombreuses manifestations de protestation, dont l'important
rassemblement de 700 000 personnes à Rome le 22 octobre 1983.
La participation à
la Force multinationale à Beyrouth a soulevé au cours de l'automne 1983 de
violentes polémiques: l'opposition de gauche, considérant que la mission de paix
était terminée avec la reprise de la guerre civile et le soutien américain au
président libanais, réclamait le départ des troupes italiennes.
Mais le
gouvernement, soucieux de l'avis de ses alliés, décidait de laisser son
contingent sur place.
Et le retrait s'effectuait finalement en février 1984,
après le départ des soldats américains.
Le nouveau gouvernement italien a été particulièrement actif au niveau
international: Bettino Craxi s'est rendu en Hongrie, le ministre des Affaires
étrangères a été reçu à Moscou ; et aux différents sommets européens en 1983 et
1984, le gouvernement italien a été une force de propositions, même si la
question agricole n'a pas été abordé dans le sens souhaité par les paysans
italiens, Bettino Craxi jouant le rôle d'un chef de file de l'Europe
méditerranéenne.
Un décret contesté
Sur le plan intérieur, le gouvernement Craxi a été confronté aux problèmes.
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