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Israël (1999-2000): Négociations de paix bloquées

Publié le 17/09/2020

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« Israël (1999-2000): Négociations de paix bloquées Au début de l'année 1999, Israël s'est à nouveau trouvé dans la tourmente électorale.

Lâché par les siens, le Premier ministre Benyamin Netanyahou a dû accepter, malgré lui, de retourner aux urnes pour des élections générales anticipées d'un an.

L'aile Israël 1999-2000 Négociations de paix bloquées Au début de l'année 1999, Israël s'est à nouveau trouvé dans la tourmente électorale.

Lâché par les siens, le Premier ministre Benyamin Netanyahou a dû accepter, malgré lui, de retourner aux urnes pour des élections générales anticipées d'un an.

L'aile la plus à droite de sa coalition ne lui a pas pardonné l'accord israélo-palestinien dit "de Wye Plantation" conclu le 23 octobre 1998 avec le président de l'Autorité palestinienne Yasser Arafat.

Le texte qui prévoit le retrait de l'armée israélienne de 13,1 % de la Cisjordanie avait été accouché aux forceps par le président américain Bill Clinton, négociateur en lieu et place des Palestiniens.

Sa mise en œuvre a été suspendue par B.

Netanyahou dès l'annonce du scrutin, sans que cela arrête l'hémorragie frappant son Likoud (droite nationaliste).

Plusieurs caciques du parti alors au pouvoir, dont le ministre de la Défense Itzhak Mordechai, ou Ze'ev Benyamin Begin, le fils du "père fondateur" Menahem Begin (1913-1992), ont décidé de se présenter contre leur chef. L'élection aurait dû, logiquement, opposer partisans et adversaires du processus de paix.

Elle est intervenue deux semaines après la fin de la période d'"autonomie palestinienne", selon le calendrier établi par les accords d'Oslo. En l'absence d'un traité sur le statut final des Territoires autonomes et, plus encore, de perspectives de paix, Y.

Arafat a menacé de déclarer unilatéralement l'indépendance le 4 mai 1999.

À la demande des États-Unis et de l'Union européenne, il a renoncé à son ultimatum.

De ce fait, B.

Netanyahou, qui espérait exploiter la peur de ses concitoyens, s'est retrouvé privé de l'une de ses principales armes de campagne.

C'est finalement sur sa personnalité controversée et sur son bilan en politique intérieure que les Israéliens se sont prononcés.

Le 17 mai 1999, il a été battu dès le premier tour par le candidat travailliste Ehud Barak (44 % des suffrages exprimés contre 56 % à son adversaire).

Les nouveaux immigrants venus de l'ex-URSS, très attachés à la laïcité, ont sanctionné son alliance avec les religieux alors que trois ans plus tôt ils avaient largement contribué à son triomphe.

Une partie du Likoud, en mal de repères, a rejoint le Shass, parti ultra-orthodoxe séfarade. Un nouveau gouvernement très composite Si le vainqueur pouvait se prévaloir d'un très large soutien, il devait compter avec une Knesset plus fragmentée que jamais.

Quatre nouvelles formations ont fait leur entrée au Parlement israélien, qui en comptait déjà onze.

Le gouvernement, dont la formation a pris plus d'un mois, a reflété cet. »

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