Israël (1997-1998): Un horizon bouché
Publié le 17/09/2020
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Israël 1997-1998
Un horizon bouché
Inquiétant cinquantième anniversaire pour l'État hébreu : le 30 avril 1998, un
demi-siècle, selon le calendrier hébraïque, après la naissance d'Israël
proclamée par David Ben Gourion, les Isaréliens se sont retrouvés divisés, peu
sûrs d'eux et en pleine crise identitaire.
Deux semaines plus tard, le 14 mai,
date de la création d'Israël dans le calendrier international, les Palestiniens
des Territoires occupés ou autonomes choisissaient de commémorer ce qu'ils
appellent la nakba (" catastrophe " en arabe, début du problème des réfugiés).
Se sont ensuivies des scènes d'émeutes comme aux pires heures de l'intifada ("
guerre des pierres "), avec un lourd bilan de neuf morts et d'une centaine de
blessés.
Ce double anniversaire symbolisait la difficile période traversée actuellement
par Israël : les perspectives de paix avec les voisins palestiniens s'éloignant,
l'économie en net ralentissement, et des lignes de fracture de plus en plus
criantes : entre riches et pauvres, entre communautés, entre laïcs et
religieux...
Et un Premier ministre, Benyamin Netanyahou (Likoud, droite), qui,
arrivé à mi-mandat (deux ans), demeurait en tête des sondages d'opinion, malgré
un bilan que de nombreux Israéliens et observateurs étrangers jugeaient
désastreux.
L'accord d'Oslo bafoué
C'est sur le processus de paix israélo-palestinien que B.
Netanyahou a opéré la
première véritable rupture avec ses prédécesseurs travaillistes.
Après avoir
démarré l'année 1997 avec l'accord sur le désengagement israélien partiel de la
ville palestinienne d'Hébron, il a provoqué ensuite le gel de toute négociation
et de tout progrès dans les relations avec les Palestiniens en relançant la
colonisation juive, en particulier à Jérusalem-Est.
C'est d'ailleurs sur la
construction de 6 500 logements dans le nouveau quartier juif de Har Homa, à
Jérusalem-Est, que le dialogue politique avec l'Autorité palestinienne de Yasser
Arafat a été " gelé " en février 1997 et jamais renoué malgré les efforts
diplomatiques américains.
B.
Netanyahou est allé jusqu'à tenir tête, en mai
1998, aux États-Unis, qui ont épuisé leurs diplomates à tenter de lui arracher
des concessions : un " redéploiement " israélien de 13,1 % de la Cisjordanie,
déjà considérablement en deçà de ce que souhaitent les Palestiniens et de ce
qu'étaient disposés à leur concéder les précédents Premiers ministres Itzhak
Rabin et Shimon Pérès, " pères " israéliens du processus d'Oslo.
Le chef du
gouvernement a au contraire adopté, en juin 1998, un plan d'extension des
limites de la ville sainte, un schéma de " Grand Jérusalem ", aussitôt qualifié
de " provocation " à Washington et de " déclaration de guerre " par les
Palestiniens.
Il s'agissait en tout cas d'un fait accompli constituant une
violation claire de l'esprit de l'accord d'Oslo de septembre 1993, qui prévoyait
de ne régler le statut de Jérusalem que dans la dernière phase des négociations
avec les autorités palestiniennes, au plus tard en mai 1999.
Le Premier ministre a justifié sont intransigeance d'abord par des.
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