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Israël (1987-1988): Le choc de l'"intifada"

Publié le 17/09/2020

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« Israël (1987-1988): Le choc de l'"intifada" Alors qu'Israël se préparait à fêter le quarantième anniversaire de sa création, le soulèvement (intifada, en arabe) général des Palestiniens des territoires occupés qui a éclaté dans la deuxième semaine de décembre 1987 a été, de loin, l'événement le plus important de la période 1987-1988.

Pour la première fois depuis le début de l'occupation de la Cisjordanie et de la bande de Gaza (juin 1967), la population palestinienne s'est révoltée avec une cohésion sans précédent.

Grèves, manifestations, actes de désobéissance civile se sont multipliés sur l'ensemble des territoires ; aux armes à feu de l'armée israélienne, les Palestiniens ont opposé les pierres et les cocktails Molotov. Une répression sans précédent Le bilan de la répression a été terriblement lourd.

Au bout du sixième mois de l'intifada, on comptait quelque 250 victimes palestiniennes.

C'est le 16 avril 1988, jour de l'assassinat, à Tunis, de Khalil al-Wazir (Abou Jihad), l'adjoint de Yasser Arafat, chef de l'OLP (Organisation de libération de la Palestine), que le plus grand nombre de manifestants ont été tués (19).

Bien qu'Israël n'ait pas revendiqué officiellement ce meurtre, il en a été tenu pour responsable. En juin 1988, le nombre de blessés palestiniens se chiffrait par milliers dont plus de 2 000 victimes des bastonnades de l'armée israélienne.

Les avortements ont augmenté de 10% du fait de l'utilisation massive des gaz lacrymogènes.

Plus de 13 000 Palestiniens, des jeunes en majorité, ont été arrêtés.

Environ 2 000 ont été incarcérés sans comparaître devant un quelconque tribunal. Vingt personnes ont été expulsées au Liban, ce qui a valu à Israël d'être condamné à l'unanimité par le Conseil de sécurité de l'ONU.

Des dizaines de maisons de "suspects" ont été détruites en guise de représailles.

Maintes fois des couvre-feu ont été imposés, parfois assortis d'un blocus économique.

Les universités et les écoles palestiniennes ont été fermées.

Les punitions collectives, les sévices et les humiliations sont devenus monnaie courante.

Les tortures pratiquées par les services de sécurité lors des interrogatoires se sont multipliées depuis le début de l'insurrection.

Des restrictions sévères ont souvent empêché les journalistes de couvrir les événements. Le "commandement national unifié" qui dirige le soulèvement, en coordination avec l'OLP, exerce son autorité sur toutes les couches de la population palestinienne.

Dans chaque agglomération, des comités locaux ont été mis en place et ont décidé le déclenchement des grèves et des manifestations, fixé les heures d'ouverture et de fermeture des magasins, etc.

Sur ordre de la direction de l'intifada, les policiers palestiniens locaux ont démissionné.

Dans certaines localités excentrées, les habitants ont fermé les voies d'accès et proclamé leur village "zone palestinienne libre".

La révolte n'a pas épargné la partie arabe de Jérusalem, annexée en juin 1967.

Le maire israélien a dû reconnaître que, dans la ville "réunifiée", la fameuse "coexistence" était "morte". L'intifada trouve son origine non seulement dans la répression quotidienne devenue insupportable aux Palestiniens, mais aussi dans l'indifférence du monde. »

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