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Islande.

Publié le 18/05/2020

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« Islande. 1 PRÉSENTATION Islande , en islandais Ísland , pays insulaire d’Europe septentrionale, situé dans l’océan Atlantique Nord, au-dessous du cercle polaire Arctique.

Sa capitale est Reykjavik. 2 MILIEU NATUREL 2.1 Relief et hydrographie Située à 287 km au sud-est du Groenland et à 798 km au nord-ouest de l’Écosse, l’Islande a une superficie de 103 000 km², ce qui en fait la deuxième île d’Europe.

Lelittoral islandais est extrêmement découpé, surtout à l’ouest et au nord.

Sur la côte ouest, Faxaflói (la baie de Faxa) et Breidhafjördhur (le fjord Breidha) forment lesentailles les plus profondes.

Sur la côte nord-ouest, entre Breidhafjördhur et Húnaflói, se détache une péninsule aux contours irréguliers et bordée de falaises.Géologiquement jeune et d’origine volcanique, l’Islande est en partie constituée de plateaux de lave inhabitables, entrecoupés par des affleurements montagneux.

Lesplaines, situées principalement en bord de côte et surtout au sud et au sud-ouest, occupent environ 25 % de la superficie totale.

C’est là qu’est regroupée la majorité de lapopulation du pays, à Reykjavik et dans ses environs. Les hautes terres atteignent 900 m d’altitude, l’Öraefajökull (2 119 m) étant le point culminant ; il domine le vaste inlandsis que constitue le Vatnajökull, l’un des nombreuxglaciers, qui recouvrent 11 % du territoire.

On trouve également un grand nombre de petits lacs et de torrents, alimentés par les eaux de fonte glaciaire, ainsi que de vasteszones humides. L’Islande est posée sur l’une des plus grandes lignes de fracture de la croûte terrestre, la dorsale atlantique.

Il s’agit donc d’un des endroits du monde les plus actifs sur leplan tectonique.

Les séismes sont fréquents mais causent rarement de sérieux dommages.

L’Islande compte plus de 200 volcans en activité, dont le Hekla, qui est entré enéruption à plusieurs reprises — notamment en 1766, 1947 et 1970 —, le Krafta et le Laki.

Les vastes champs de lave produits par les éruptions successives des volcanscouvrent presque 10 % de la surface de l’Islande.

Les nombreuses éruptions ont causé des dégâts considérables : en 1783, lors de la seule éruption connue du Laki,9 000 personnes ont trouvé la mort et plus de 80 % du bétail de l’île ont été anéantis ; en 1996, l’éruption du Bardarbunga a provoqué la fonte du Vatnajökull, dont leseaux se sont accumulées pour former un lac sous-glaciaire avant de constituer une gigantesque vague charriant des gravats et des blocs de glace pouvant atteindre1 000 tonnes, détruisant sur son passage la seule route reliant les régions de l’Est à la capitale. Les sources thermales sont nombreuses en Islande, et particulièrement dans les régions volcaniques, où elles se manifestent sous la forme de geysers ou de lacs d’eauboueuse et bouillante.

La plupart des bâtiments de Reykjavik sont chauffés par de l’eau acheminée depuis les sources chaudes. 2.2 Climat Malgré sa latitude et la proximité du cercle polaire, l’Islande bénéficie d’un climat relativement doux grâce aux influences océaniques, notamment celle du courant atlantiquenord, qui prolonge le Gulf Stream.

La température moyenne annuelle à Reykjavik est d’environ 5 °C, de - 0,6 °C en janvier à 11,1 °C en juillet.

Dans les régions côtières duNord-Ouest, du Nord et de l’Est, sujettes aux effets des courants polaires et des amoncellements de neige, les températures sont généralement plus basses.

Les vents, ainsique d’épais brouillards, sont fréquents, surtout en hiver.

Les précipitations annuelles varient entre 1 270 et 2 030 mm sur la côte sud et seulement 510 mm sur la côtenord. 2.3 Végétation et faune 2.3. 1 Végétation Prairies et toundras forment l’essentiel de la végétation islandaise, de type alpino-arctique et nord-européen, qui couvre environ 41 % de la superficie de l’île.

La flore est enmajorité composée d’espèces pionnières capables de pousser dans des environnements hostiles : lichens (450 espèces), mousses et hépatiques (500 espèces).

Parcomparaison, les plantes vasculaires sont représentées par quelque 470 espèces, parmi lesquelles figure une seule espèce de conifère indigène, le genévrier horizontal(Juniperus horizontalis) . Selon les sagas islandaises, l’Islande, au IXe siècle, était couverte de forêts s’étendant de la mer aux pieds des montagnes.

Les données archéologiques montrent que ces forêts, qui couvraient probablement un tiers environ de la superficie de l’île, étaient essentiellement composées de bouleaux pubescents et de bouleaux nains.

L’introductionpar l’homme de chevaux et de moutons broutant les jeunes pousses, empêchant ces forêts de se régénérer, ainsi que le déboisement pratiqué pour obtenir du bois deconstruction et de chauffage ont conduit, en l’espace de deux siècles environ, à la disparition quasi-totale des forêts.

Celles-ci ne couvrent aujourd’hui qu’à peine plus de1 % environ du territoire islandais.

S’y ajoutent des forêts plantées par l’homme lors d’opérations de reboisement (environ 0,5 % du territoire), composées d’essencesimportées (conifères notamment). 2.3. 2 Faune La faune indigène terrestre n’est pas très diversifiée.

En raison de la position très septentrionale de l’île, on n’y rencontre ni reptile ni amphibien, et très peu d’insectes.

Leseul mammifère indigène est le renard polaire (bien qu’il puisse arriver, quoique rarement, qu’un ours polaire parvienne dans l’île en dérivant sur une plaque de banquise).À partir du IXe siècle, la faune terrestre s’est augmentée d’animaux introduits volontairement ou involontairement par l’homme : commensaux arrivés dans les cales des bateaux (rat noir, rat gris, souris domestique) et mammifères domestiques : mouton, renne, chèvre, porc, etc.

La faune aviaire est plus riche : on peut rencontrer enIslande environ 240 espèces d’oiseaux, dont 72 sont sédentaires.

Les colonies de canards du lac Mývatn, dans le Nord, sont les plus nombreuses et les plus diversifiées dumonde. Les lacs et les rivières renferment truites, saumons, brochets.

Parmi les poissons marins figurent notamment morues, flétans et harengs.

Contrairement aux mammifèresterrestres, les mammifères marins sont nombreux et diversifiés.

Sur les côtes se rencontrent phoques (6 espèces, les colonies les plus importantes étant celles de phoquesgris et phoques veaux marins) et morses.

Les eaux côtières, riches en plancton (dont d’abondantes colonies de krill), abritent plusieurs espèces de cétacés : rorquals,orque, cachalot, baleine à bosse, baleine bleue. 2.4 Problématiques environnementales L’érosion est la principale préoccupation de l’île.

L’absence quasi-totale de forêts depuis le XIe siècle, combinée à la pluviométrie élevée, aux vents forts et à l’existence de vastes étendues de lave stérile, a eu pour conséquences une érosion massive et une dégradation généralisée des sols.

Les premières opérations de reboisement decertaines régions de l’île, dans le but d’enrayer le phénomène, ont été réalisées dès le début du XXe siècle ; depuis les années 1960, elles sont subventionnées par le gouvernement islandais.

Au milieu des années 2000, selon la FAO (Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture), environ 5 millions d’arbres sontplantés chaque année, couvrant une surface de 18 km² par an (moins de 0,02 % de la superficie de l’île).

Parallèlement, depuis 1995, la coupe de forêts naturelles estsoumise à autorisation du Service forestier national.

Enfin, des limitations du pâturage des moutons et des chevaux sont de plus en plus mises en place, avec notamment la. »

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