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Islande.

Publié le 08/12/2021

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Islande. en islandais Island, État d'Europe du Nord, situé entre
l'océan Atlantique et l'océan Glacial arctique, au sud du cercle
polaire. Le régime politique, établi par la Constitution de 1944, est
de type semi-présidentiel : le président de la République est élu au
suffrage universel direct pour quatre ans. Il exerce le pouvoir
exécutif avec le gouvernement, dont il nomme les membres, qui
sont responsables devant le Parlement. Celui-ci comprend deux
Chambres.

Géographie.
Bloc de basaltes tertiaires portant des volcans encore actifs, le pays est déchiqueté par les
glaciers donnant des paysages variés de plateaux volcaniques, de plaines de cendres
(sánduran), de coulées de laves et de côtes à falaises et à fjords. Le climat subarctique
maritime n'est guère favorable à l'agriculture, et une maigre végétation de lande, de
toundra et de marais ne couvre guère qu'un cinquième du sol, les roches nues et les
glaciers occupant respectivement 68 % et 11 % de la superficie. Sur la plate-forme
continentale, assez large à l'ouest, les eaux marines, de températures contrastées, sont
riches en plancton nourrissant de nombreux poissons : morues, harengs et poissons
blancs (soles, plies...). Des cascades, des sources chaudes et des geysers enrichissent les
paysages. Séismes et éruptions volcaniques rappellent les origines de l'île.
Depuis la reconnaissance de sa souveraineté en 1918, l'Islande a fait d'énormes
progrès avec de faibles moyens. Les produits de la pêche ont été longtemps ses seules
ressources, exportées contre les denrées de base qui lui faisaient défaut. L'agriculture
commence seulement à satisfaire une partie des besoins de l'île ; c'est en particulier le cas
de l'élevage (lait et dérivés) et des cultures sous serres chauffées grâce à la géothermie
(légumes, fruits, fleurs). La fourniture d'électricité par les centrales hydroélectriques et
géothermiques permet d'assurer le confort domestique, de produire du ciment, d'extraire
de la diatomite et de raffiner de l'alumine importée. Les quelques exportations de produits
textiles (tricots), le tourisme, dont l'essor se poursuit, et les services d'ingénierie ne
suffisent pas à équilibrer la balance des paiements, lourdement grevée par le
remboursement d'emprunts de capitaux étrangers. Plus de 90 % de la population vit dans
les villes, dont les deux principales sont Reykjavík, la capitale, et Kópavogur. Les deux tiers
des habitants sont regroupés dans le sud-ouest de l'île ; les autres sont disséminés le long
du littoral, avec une seconde concentration au nord, autour d'Akureyri.
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Les livres
geyser, page 2160, volume 4
Islande - région de Landmannalaugar, page 2591, volume 5
Islande - séchage des morues, page 2592, volume 5
volcanologie - geyser (Islande), page 5581, volume 10
volcanologie - fumerolles en Islande, page 5578, volume 10

Histoire.
Habitée dès le VIIIe siècle par des ermites irlandais, l'Islande n'a été colonisée par les
Vikings venus de Norvège qu'à la fin du IXe siècle. Malgré des conditions de vie difficiles, sa

population augmenta. L'île se consacra à la pêche et à l'élevage et resta toujours très
dépendante des importations de céréales. Elle était dominée par une aristocratie, les godhi,
dotée de pouvoirs judiciaires et religieux. À partir de 930, une « assemblée des hommes
libres «, l'Althing, se réunit régulièrement pour arbitrer les différends majeurs, mais ne se
transforma pas en organe de gouvernement centralisé. À la fin du Xe siècle, Érik le Rouge
joignit à l'Islande la colonie du Groenland (985). La christianisation au XIe siècle fit surtout
de l'Islande l'un des foyers de la civilisation médiévale, célèbre par la richesse littéraire des
légendes nordiques, les sagas. En 1262, les luttes entre les grandes familles permirent à
Haakon IV de Norvège et à ses représentants de mettre la main sur l'Islande.
Avec le rattachement de la Norvège au Danemark en 1380, l'Islande passa sous la
coupe de la couronne danoise. Mais la monarchie dano-norvégienne ne l'exploita que pour
en tirer des revenus fiscaux. Christian Ier ( 1448/1481) essaya même de vendre l'île à
l'Angleterre et laissa à des marchands allemands le soin de la ravitailler. Aux XVIe et
XVIIe siècles, la tutelle danoise s'appesantit. Christian III (1534/1559) imposa la réforme
luthérienne en 1550 et Christian IV (1588/1648) interdit aux étrangers de commercer
avec l'île (1602). La liberté donnée aux marchands danois de fixer les termes de l'échange
ruina l'économie de l'île, encore très rurale. Enfin, Frédéric III (1648/1670) supprima son
autonomie et imposa l'absolutisme (1660-1665). Au XVIIIe siècle, une succession
d'épidémies (variole) et de catastrophes naturelles (éruptions volcaniques et séismes,
1783-1786) décima la population et appauvrit le pays.
Au XIXe siècle, les souverains danois, qui avaient conservé l'Islande lors de la cession de
la Norvège à la Suède (traité de Kiel en 1814), inaugurèrent une politique plus libérale.
L'Althing, supprimé en 1800, redevint une assemblée consultative, installée à Reykjavík
(1843) ; en 1855, le monopole commercial fut aboli ; en 1874, une Constitution fut
accordée, et le pays devint autonome en 1904. Mais il restait pauvre, ce qui engendra un
fort courant migratoire vers le Canada. Par l'Acte d'union de 1918, l'Islande accéda enfin à
l'indépendance sous l'autorité personnelle du roi du Danemark. Ce lien disparut lorsque
l'entrée des troupes allemandes au Danemark brisa les relations entre l'île et son ancienne
métropole (1940). L'Islande se rangea aux côtés des Alliés et, après l'annulation du traité
de 1918, devint une république en 1944. Elle bénéficia du plan Marshall, adhéra à l'OTAN et
accepta sur son sol une base stratégique américaine (Keflavík). En compensation, elle
conclut avec l'URSS un traité commercial (1953). Pour développer ses pêcheries, activité
vitale pour son économie, l'Islande étendit ses zones réservées jusqu'à 200 milles marins
(1975). Ces décisions déclenchèrent trois « guerres de la morue « avec la GrandeBretagne et les autres puissances scandinaves, avec lesquelles elle collaborait pourtant au
sein du Conseil nordique. Depuis 1945, le parti de l'indépendance (conservateur), le parti
social-démocrate, le parti du progrès, issu du parti agrarien, et les communistes de
l'Alliance du peuple ont dominé la vie politique en tissant des alliances. En 1980, Vigdís
Finbogadóttir a été élue présidente de la République ; elle est devenue la première femme
à accéder à ce poste, et l'a conservé jusqu'en 1996.
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Les corrélats
Danemark - Histoire - Le Danemark constitutionnel
Vikings - Diversité et unité du monde scandinave

Littérature.
Musées, bibliothèques, édition florissante font de l'Islande l'un des pays européens les plus
férus de culture, veillant aussi à garder intactes les traces d'un passé littéraire prestigieux.
L'Islande connut en effet un âge d'or fastueux, entre le Xe et le XIIIe siècle, avec l'Edda et
les sagas en prose. L'Edda poétique comme l'Edda en prose, de Snorri Sturluson (11781241), rassemblent des textes épiques, mythologiques, héroïques. Ils dévoilent les
traditions germaniques et nordiques d'une population qui glorifiait une morale élevée
d'honneur et de courage, métissée de croyances magiques et de superstitions. La langue
islandaise n'ayant que peu évolué depuis le Moyen Âge, ces épopées, d'une grande facture
artistique, demeurent accessibles aux Islandais d'aujourd'hui. Aux côtés des poètes, les
prosateurs composaient de vastes fresques héroïco-légendaires, où sont narrés les hauts
faits des rois ou des héros vikings. Les plus célèbres sont la Saga de Njáll le brûlé, la Saga
des Vikings de Jomsborg et celle d'Harald l'impitoyable. Cette période fertile prit fin avec
l'occupation de l'Islande par les souverains norvégiens puis danois à partir de 1260. Il fallut

attendre le XVIIIe siècle pour que les écrivains, échappant à la morosité, se donnent pour
mission d'exploiter le sentiment national resté vivace, comme en témoigne le Voyage à
travers l'Islande (1772), d'Eggert Ólafsson.
Progressivement, par le biais des idées des Lumières, l'Islande entra dans l'ère de la
modernité et délaissa son patrimoine au profit de la création de formes neuves. Ce furent,
au XIXe siècle, les romans de Jón Thór?arson Thoroddsen et les poèmes d'Einar
Benediktson (1864-1940) qui illustrent sans doute le mieux les hésitations de cette
littérature qui oscille entre continuité et rupture. Avec Halldór Kiljan Laxness (né en 1902),
figure majeure des lettres islandaises depuis les années vingt et Prix Nobel en 1955, le
champ d'expérience littéraire s'élargit encore. Ses romans (Salka Valka, 1936 ; la Cloche
d'Islande, 1943-1946), ses poèmes et son théâtre ont véritablement ouvert la voie à la
jeune garde des années cinquante : poètes du mouvement « atomique «, qui
recherchaient la concentration extrême de l'expression (Einar Bragi Sigur?sson, Jón Óskar
Ásmundsson), et romanciers (Svava Jakobsdóttir et Thór Vilhjálmsson).
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Les corrélats
Snorri Sturluson
Vikings - Une civilisation originale
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Danemark - Histoire - Le Danemark constitutionnel
Edda
Éric le Rouge
Europe
Hekla
Laki
Laxness (Halldór Gudjonsson, dit Halldór Kiljan)
Reykjavík
saga
Vatnajökull
Vikings
Les médias
Islande - carte physique
Islande - tableau en bref
Islande - tableau en chiffres
Europe - carte physique
Europe - carte politique
La zone polaire arctique - carte physique
Les livres
Reykjavík, page 4365, volume 8

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