Irlande (2004-2005) Une politique moins libérale
Publié le 16/09/2020
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Irlande 2004-2005
Une politique moins libérale
Après une période de ralentissement, l'économie irlandaise semble avoir retrouvé
une meilleure santé en 2004, avec un taux de croissance du PIB à 5,1 %, un taux
d'inflation à 2,3 %, un taux de chômage à 4,6 % en fin d'année, et une
croissance de l'emploi de 3 %.
Le pays a continué à attirer un flux
d'investissement étranger très élevé, 17 % du PIB.
La présidence irlandaise de l'Union européenne (de janvier à juin 2004) a été
couronnée par l'aboutissement de la négociation sur le Traité constitutionnel
européen.
Sur le plan intérieur, le gouvernement de coalition de Bertie Ahern a
subi un revers important lors des élections locales (juin 2004), son parti, le
Fianna Fail (centre droit), ayant perdu quelque 20 % de ses sièges.
Ce
camouflet, réitéré en juin lors de l'élection pour le Parlement européen, a
provoqué un remaniement ministériel destiné à prendre des distances par rapport
à une politique jugée trop « libérale » par l'électorat.
Ainsi, le budget pour
2005, préparé par le nouveau ministre des Finances, Brian Cowen, a cherché à
favoriser l'emploi, à baisser les impôts sur les revenus les plus faibles et à
assurer une aide aux personnes handicapées.
Cette réorientation politique a fait
remonter la cote de popularité de B.
Ahern dans les sondages.
Le 11 novembre, la présidente sortante, Mary McAleese, a été renouvelée dans ses
fonctions pour un nouveau mandat de sept ans.
Elle était le seul candidat à se
présenter.
Les tentatives de relancer les institutions nord-irlandaises ont été
neutralisées après le cambriolage (le 20 décembre 2004) de la Northern Bank à
Belfast (22 millions de livres volés), attaque attribuée à l'IRA provisoire
(Armée républicaine irlandaise), organisation armée proche du Sinn Féin.
La
découverte sur le territoire de quantités importantes d'argent provenant de ce
vol a permis aux enquêteurs de démanteler un important réseau de blanchiment
d'argent au profit des clandestins républicains.
Le ministre de la Justice,
Michael McDowell, dans une déclaration fracassante en février 2005, a identifié
certains chefs du Sinn Féin, dont Gerry Adams, comme membres du Conseil de l'IRA
provisoire.
Or, les activités criminelles de l'IRA n'avaient pas affaibli le
soutien électoral au Sinn Féin qui confirma sa prépondérance au sein de la
communauté nationaliste en Irlande du Nord lors des élections législatives
britanniques (mai 2005) : 5 sièges à Westminster contre 3 pour le SDLP (Parti
social-démocratique et travailliste) de John Hume (parti nationaliste modéré).
Il est ainsi devenu la deuxième force politique de la province après le DUP
(Parti unioniste-démocratique) du radical Ian Paisley avec lequel il allait
falloir négocier une solution au problème de la destruction des armes
paramilitaires – prélude incontournable à la constitution d'un futur
gouvernement de coalition.
Cependant, la situation allait connaître un rebondissement avec l'annonce
historique faite par l'IRA, le 28 juillet 2005, qu'elle renonçait à la lutte
armée et appelait ses « volontaires » à déposer les armes et à n'avoir plus
recours qu'à l'action politique..
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