Databac

Irlande (1994-1995)

Publié le 16/09/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Irlande (1994-1995). Ce document contient 766 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.

« Irlande 1994-1995 1994 aura été l'année où la paix est enfin revenue en Irlande du Nord, après vingt-cinq ans de violences et quelque 3 000 morts.

Le gouvernement de la République d'Irlande a joué un rôle prépondérant dans cette évolution, sachant soutenir une initiative courageuse à la fois de Gerry Adams, président du Sinn Féin (aile politique de l'Armée républicaine irlandaise - IRA), et de John Hume, leader du parti nationaliste constitutionnel d'Irlande du Nord, le SDLP (Parti social-démocrate et travailliste). Cependant ce même gouvernement, alors dirigé par Albert Reynolds, leader du Fianna Fail, et accueillant aussi des travaillistes, est tombé à la fin de 1994 de manière spectaculaire, perdant ainsi le prestige qu'il avait acquis avec son rôle dans le processus de paix. Bénéficiant du climat favorable lié à la reprise économique, A.

Reynolds et le Fianna Fail ont connu une forte popularité.

Ils ont ainsi pu soutenir les pressions diplomatiques exercées par l'administration du président américain Bill Clinton, lui-même poussé par le puissant lobby irlando-américain, visant à contraindre le gouvernement britannique à engager les négociations avec le Sinn Féin.

Ce dernier a été encouragé par des signaux conciliants venus de Londres, avec notamment la "déclaration de Downing Street" faite le 15 décembre 1995 par le Premier britannique John Major et A.

Reynolds.

Londres y acceptait pour la première fois l'idée d'une Irlande unie, si c'étaient les Irlandais eux-mêmes qui décidaient de leur destin.

Le 31 août 1994 a constitué un tournant historique: l'IRA a annoncé un cessez-le-feu total et inconditionnel. Les relations d'A.

Reynolds avec ses partenaires de coalition sont cependant devenues de plus en plus difficiles.

La nomination d'un ultraconservateur, Harry Whelehan, au poste de président de la Haute Cour de justice, malgré une forte opposition des travaillistes, lui a été fatale.

Alors procureur général, celui-ci avait, semble-t-il, retardé l'extradition vers le Royaume-Uni (Irlande du Nord) d'un prêtre catholique, le père Brendan Smyth, accusé de pratiques pédophiles pendant vingt-six ans. Le Premier ministre a ainsi été accusé de vouloir blanchir H.

Whelehan et, le 11 novembre 1994, les travaillistes ont quitté le gouvernement.

A.

Reynolds a dû démissionner de la présidence de son parti, tandis que son gouvernement expédiait les affaires courantes.

Son remplaçant à la tête du Fianna Fail, Bertie Ahern, a essayé de former un nouveau gouvernement, mais il n'a pas réussi à se ménager la collaboration d'autres formations, nécessaire pour avoir une majorité.

Finalement, sans dissolution de l'Assemblée (Dail), le principal parti d'opposition, Fine Gael, a créé le 15 décembre 1994 une coalition "arc-en-ciel" avec les travaillistes et la Gauche démocratique sous la direction de son leader John Bruton. Ce dernier a calmé les inquiétudes quant aux éventuelles conséquences de sa nomination sur la suite du processus de paix.

Malgré le sobriquet qu'il avait reçu de "John l'unioniste", lorsqu'il était dans l'opposition, il s'est vite transformé en "ami des nationalistes", tout en souhaitant préserver des garanties pour les unionistes - qui souhaitaient toujours le maintien du rattachement de l'Irlande du Nord au Royaume-Uni - dans un éventuel traité de. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles