Databac

Iran (1997-1998) D'indéniables transformations internes

Publié le 16/09/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Iran (1997-1998) D'indéniables transformations internes. Ce document contient 766 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.

« Iran 1997-1998 D'indéniables transformations internes Élu triomphalement le 23 mai 1997 à la présidence de la République, Mohammad Khatami a formé son gouvernement peu après son entrée en fonctions en août et l'a vu approuvé par le Parlement, alors même que la droite y restait très influente et que plusieurs des ministres auditionnés, tel Ataollah Mohajerani, en charge de la Culture, ne dissimulaient pas leurs intentions réformatrices. Néanmoins, la lutte factionnelle n'a pas tardé à reprendre le dessus.

Dès septembre, plusieurs responsables de la municipalité de Téhéran ont été inquiétés par les tribunaux pour corruption, à l'instigation de l'ayatollah Mohammad Yazdi, la plus haute autorité judiciaire.

Chacun y a immédiatement vu une attaque dirigée par la droite, voire le guide de la Révolution lui-même, Ali Khamenel, contre Gholamhossein Karbastchi, le très populaire maire de Téhéran, et l'un des chefs de file du courant des Reconstructeurs qui avaient contribué à priver la droite de sa majorité absolue lors des législatives de 1996, avant de se rallier à la candidature de M.

Khatami aux présidentielles de 1997 et d'aider à sa victoire.

De fait, G.

Karbastchi a été écroué le 4 avril 1996.

Mais la vigueur de la réaction de l'opinion, des Reconstructeurs et de la gauche, ainsi que de nombreux maires d'autres villes et de plusieurs membres du gouvernement, dont le ministre de l'Intérieur, Abdollah Nouri, ont amené le guide de la Révolution à intervenir et à susciter un compromis : G.

Karbastchi a été mis en liberté provisoire dès le 15 avril, dans l'attente de son procès public, lequel s'est soldé, en juillet, par une lourde condamnation dont il a fait appel.

Dans le même temps la droite conservatrice a obtenu la destitution de Nouri par le Parlement (21 juin). L'épisode a prouvé une fois de plus que la classe politique au pouvoir depuis la Révolution savait surmonter ses divergences pour ne pas compromettre son hégémonie.

En effet, la mobilisation des étudiants de gauche et les premiers heurts entre ceux-ci et les militants populistes du Ansar-e hez-bollah (Compagnons du parti de Dieu) menaçaient de rendre la situation incontrôlable, à un moment où la chute des cours du pétrole, l'accélération de l'inflation et la dépréciation du dollar aggravaient davantage encore les conditions de vie, et partant le mécontentement populaire. Le rôle croissant de la société civile Un an après l'élection de M.

Khatami, alors que sa popularité semblait intacte, il restait difficile de savoir quelle était sa marge de man œuvre réelle, sous la contrainte de cette lutte factionnelle.

Il a dû non seulement composer avec les prérogatives du guide de la Révolution et du Parlement, mais aussi avec celles de l'Assemblée pour la défense de la raison d'État présidée par son prédécesseur Hachemi Rafsandjani depuis mars 1997, et dont les compétences ont été élargies. Toutefois, depuis le début de la décennie, le poids des forces sociales et de l'opinion publique est apparu de plus en plus évident.

L'habileté de M.

Khatami a justement consisté à en prendre acte, et notamment à reconnaître l'aspiration de la " société civile " à un État de droit.

Il s'en fallait cependant encore de. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles