Databac

Iran (1996-1997) Début de recomposition politique

Publié le 16/09/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Iran (1996-1997) Début de recomposition politique. Ce document contient 766 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.

« Iran 1996-1997 Début de recomposition politique Dans la foulée des élections législatives de mars-avril 1996, qui avaient donné à la droite conservatrice la majorité, mais qui avaient également permis l'élection d'une cinquantaine de députés de gauche et d'environ 70 rafsandjanistes (les Serviteurs de la reconstruction), la vie politique a été dominée par l'échéance de l'élection présidentielle du 23 mai 1997. Les deux premiers candidats à se déclarer ont été Mohammad Rey Shahri, le porte-parole des populistes nostalgiques de la Révolution, proche du groupe activiste Ansar-e hezbollah (Compagnons du parti de Dieu) qui avait défrayé la chronique de la campagne législative en faisant le coup de poing contre les rafsandjanistes et la gauche sans pour autant épargner la droite, et Ali Akbar Nategh Nouri, le leader de la droite conservatrice, apparemment conforté par sa réélection à la présidence du Parlement, le 3 juin 1996.

La grande inconnue résidait dans le choix du candidat qui porterait les couleurs de la gauche et des Reconstructeurs.

On ne pouvait complètement exclure une nouvelle candidature du président de la République Ali Akbar Hachemi Rafsandjani (déjà deux mandats à son actif), qui aurait supposé une révision constitutionnelle.

Mais cette éventualité fut écartée en novembre. Dans ces conditions, la victoire de A.A.

Nategh Nouri paraissait d'autant plus inéluctable qu'il avait reçu le soutien de la Société du clergé combattant (faction dominante du régime), du courant des Motalefeh, composé pour une bonne partie des plus grands marchands du Bazar, et de la Société des enseignants de l'école religieuse de Qom.

Simultanément, le climat politique se trouvait alourdi par une campagne d'islamisation de l'Université et par l'arrestation ou le départ à l'étranger de plusieurs intellectuels en vue.

En janvier 1997, Mohammad Khatami, directeur de la Bibliothèque nationale et ancien ministre de la Culture et de l'Orientation islamique, que la droite avait contraint à démissionner en 1992 pour excès de libéralisme, fut choisi comme candidat unique par l'Alliance de la gauche et les Reconstructeurs.

Le 7 février, les élections législatives partielles destinées à pourvoir 23 sièges dans des circonscriptions dont les résultats avaient été annulés l'année précédente confirmaient la poussée de ces forces, en particulier à Ispahan. La signification de l'élection de M.

Khatami Dès lors, la précampagne de M.

Khatami sembla mener le jeu.

L'idée s'installa progressivement que le scrutin restait ouvert pour la première fois dans l'histoire de la République et qu'à tout le moins un second tour était probable, même si la démocratisation réelle de la République ne semblait pas encore à l'ordre du jour, en l'absence de partis politiques légalement reconnus et à cause du poids des organes de sécurité.

Comme pour les législatives de 1996, un signe de cette mobilisation politique fut le nombre élevé de candidats qui sollicitèrent l'aval du Conseil de surveillance de la Constitution: 238 personnes, dont neuf femmes.

En définitive le Conseil ne retint que quatre noms: ceux de M.

Khatami, A.A.

Nategh Nouri, M.

Rey Shahri, et Seyyed Reza Zavarei,. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles