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Irak (1997-1998) Fausse alerte

Publié le 16/09/2020

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« Irak 1997-1998 Fausse alerte Le décor est resté en apparence immuable : plus de sept années après la fin de la guerre du Golfe (1991), Saddam Hussein était toujours au pouvoir et les sanctions internationales contre l'Irak ont été régulièrement reconduites. L'arrivée en mai 1997 de l'Australien Richard Butler à la tête de l'Unscom, la Commission spéciale de l'ONU chargée du désarmement de l'Irak, a correspondu à un nouvel épisode de tension avec Bagdad.

Un nouveau bras de fer entre le régime de S.

Hussein et les États-Unis a dominé l'actualité.

Motivée par l'obstruction irakienne face à l'influence jugée excessive des inspecteurs américains au sein des équipes de l'Unscom, ainsi que par le refus de Bagdad de laisser inspecter des sites dits " présidentiels ", suspectés d'abriter des armes biologiques et chimiques, la crise s'est déroulée en deux temps.

La première montée de tensions a trouvé sa solution le 20 novembre 1997, grâce à la médiation d'Evgueni Primakov, ministre russe des Affaires étrangères, Bagdad acceptant le retour sans condition des inspecteurs américains de l'Unscom, contre des assurances sur le rééquilibrage des missions de cette commission.

La seconde a été conclue par la visite à Bagdad de Kofi Annan, le secrétaire général de l'ONU ; ainsi, le 23 février, un accord entre ce dernier et S.

Hussein était-il annoncé.

Le dirigeant irakien acceptait le libre accès, sans limitation de temps, aux sites présidentiels suspects, une vingtaine de diplomates devant accompagner les inspecteurs de l'Unscom sur ces sites.

Le président américain Bill Clinton a approuvé l'accord le jour même sous conditions.

Et le 24 février, le Conseil de sécurité de l'ONU a pris acte de l'accord conclu, mais menaçait l'Irak des " conséquences les plus graves " s'il se dérobait à son engagement (résolution 1154, votée à l'unanimité le 2 mars).

Il existait cependant des divergences sur l'automaticité du recours à la force en cas de violation par Bagdad de ses engagements, K.

Annan, la France, la Russie et la Chine s'y opposant. Dramatisation des tensions Cette crise a d'abord suscité de nouvelles résolutions de l'ONU contre l'Irak, puis une dramatisation du conflit, laissant à penser qu'on était à la veille d'une nouvelle guerre.

Le 27 janvier 1998, Washington affirmait avoir pris la décision d'un recours à la force en Irak et l'Opération Desert Thunder (Tonnerre du désert) se mettait en place, avec le déploiement de 17 bâtiments de guerre et de 300 avions de combat dans le Golfe.

En pleine crise, le Conseil de sécurité de l'ONU votait à l'unanimité la résolution 1153 (20 février), autorisant l'Irak à doubler son quota semestriel d'exportation de pétrole (nouveau plafond : 5,2 milliards de dollars), ce qui semblait hors de portée des capacités réelles de production irakienne. Le 16 avril 1998, l'Unscom achevait l'inspection des huit palais présidentiels suspects sans rien trouver.

S.

Hussein semblait jouer le jeu, mais la partie n'était pas terminée.

Le 20 avril, trois rapports étaient publiés sur le désarmement de l'Irak : un rapport négatif de l'Unscom, un autre positif de l'AIEA (Agence internationale de l'énergie atomique) ; quant au troisième, sur. »

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