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Irak 1992-1993

Publié le 16/09/2020

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« Irak 1992-1993 A partir de la fin décembre 1992, le président irakien a distillé les provocations, bien décidé à se rappeler au bon souvenir de son adversaire George Bush avant la fin de son mandat.

Pour ce "dernier combat", il a soigneusement choisi le terrain: la nouvelle frontière avec le Koweït, ainsi que le sud de l'Irak placé sous la surveillance des chasseurs américains, britanniques et français.

S.

Hussein n'a jamais accepté le tracé frontalier consécutif à la crise et la guerre du Golfe de 1991 lorsque l'Irak avait envahi le Koweït d'où il fut chassé par une intervention militaire massive sous l'égide de l'ONU.

Ce nouveau tracé, adopté en avril 1992 par l'ONU, a privé l'Irak de plusieurs puits de pétrole et d'une partie de sa base navale d'Oumm el-Qasr.

S.

Hussein n'a pas davantage toléré la création de la zone de non-survol établie le 27 août 1992 par les alliés au sud du 32e parallèle.

Cette mesure visait à protéger les populations chiites réfugiées dans les marais contre les raids de l'aviation irakienne. Le 5 janvier 1993, le Pentagone a accusé l'Irak d'avoir déployé des batteries anti-aériennes le long du 32e parallèle.

Du 10 au 13 janvier, des soldats irakiens ont effectué plusieurs incursions dans la zone disputée au Koweït et saisi du matériel abandonné lors de la déroute.

Parallèlement, S.

Hussein a réitéré sa volonté de "récupérer" l'émirat et a empêché les équipes de l'ONU d'atterrir sur son territoire.

Les États-Unis, le Royaume-Uni, et la France, après plusieurs avertissements, ont lancé le 13 janvier un raid contre huit objectifs militaires dans le sud de l'Irak.

Quatre jours plus tard, des missiles de croisière, tirés par la flotte américaine en Méditerranée, ont détruit une usine de machines-outils près de Bagdad. Après le changement de locataire à la Maison-blanche le 20 janvier (Bill Clinton remplaçant G.

Bush), la tension est retombée.

Pour saluer l'événement, Bagdad a décrété un cessez-le-feu unilatéral et demandé un "dialogue constructif" avec la nouvelle administration américaine.

En vain.

B.

Clinton a poursuivi la même politique que son prédécesseur.

Le 27 juin, les États-Unis ont bombardé le siège des services de renseignement à Bagdad, affirmant agir en représailles à une tentative d'assassinat de G.

Bush, au Koweït, suscitant des critiques dans tout le monde arabe et des réserves en France. La zone de non-survol imposée au sud a suscité dans toute la région la crainte d'une partition de l'Irak sans pour autant garantir la sécurité des populations civiles.

Les arrestations se sont poursuivies, notamment parmi le clergé chiite. Bagdad était même en mesure d'imposer son candidat, Mohamed Sadek al-Sadr, à la succession du guide spirituel de la communauté, l'ayatollah Abou Qassem al-Khoï, décédé en août 1992.

Le va-et-vient des avions alliés n'a pas non plus empêché la fin du percement du "troisième fleuve", long canal situé entre le Tigre et l'Euphrate, destiné à drainer les marais du sud, sanctuaire des rebelles. Saddam Hussein disposait à la mi-1993 d'une armée, forte de 400 000 hommes et équipée, a-t-on estimé, de 2 500 chars lourds et de 300 avions de combat.

Les services de renseignement ont été réorganisés, le parti Baas, fondement du régime, épuré.

La reconstruction du pays était en cours d'achèvement en dépit de l'embargo international.

Les installations pétrolières ont recommencé de fonctionner.

Bagdad, qui a rejeté les résolutions 706 et 712 l'autorisant à. »

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