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Irak (1987-1988)

Publié le 16/09/2020

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« Irak 1987-1988 En mai 1988, la situation de l'Irak a semblé s'améliorer, aussi bien sur le plan militaire que sur le plan économique et financier. La "guerre des villes", qui s'était interrompue en novembre 1987, a repris, le 27 février 1988, avec le bombardement de Téhéran par l'aviation irakienne. Aussitôt, l'Iran ripostait (deux missiles iraniens, le lendemain, faisaient de nombreux morts et blessés dans certains quartiers résidentiels de la capitale irakienne).

Une nouvelle escalade dans la "guerre des villes" s'amorçait ainsi: de fin février à début avril 1988, 32 missiles iraniens ont été lancés contre Bagdad, tandis que 109 engins irakiens tombaient sur Téhéran où le nombre des victimes a été plus élevé. En mars 1988, l'armée irakienne enregistrait un important revers au Kurdistan, avec la chute des villes frontalières kurdes de Khormal et de Halabja, tombées aux mains des combattants de l'Union patriotique du Kurdistan (UPK) aidés des forces iraniennes.

La riposte irakienne fut terrible, puisque Bagdad a utilisé des bombes chimiques (notamment à l'ypérite) contre la population kurde de Halabja, faisant de 3 000 à 5 000 morts selon les sources et entraînant une condamnation unanime de l'opinion publique internationale et des Nations Unies. A partir de l'automne 1987, l'Irak a multiplié les raids aériens dans le Golfe contre des pétroliers transportant du brut iranien.

Le 14 mai 1988, quatre superpétroliers - dont le plus grand du monde (574 700 tonnes) - étaient touchés.

Déjà, en représailles, la marine américaine présente dans le Golfe avait détruit deux plates-formes pétrolières iraniennes, le 18 avril 1988. La principale victoire irakienne a été la reprise de la presqu'île de Fao, principal débouché irakien dans le Chatt-el-Arab, date qui restera un tournant important dans la guerre Irak-Iran.

L'acceptation par l'Iran d'un principe de cessez-le-feu, le 19 juillet 1988 (résolution 598), confirmera son affaiblissement militaire. En 1987, l'Irak a connu l'amorce d'un redressement économique et financier.

Les recettes pétrolières ont progressé après la chute survenue en 1986: 12 milliards de dollars en 1987, contre 7 en 1986.

Cette évolution a été permise par la stabilisation du prix du pétrole en 1987 (autour de 18 dollars le baril), mais surtout par l'augmentation des possibilités d'exportation.

Toutefois, comme la guerre coûte cher (environ un milliard de dollars par mois), la dette extérieure de l'Irak est restée considérable (environ 60 milliards de dollars), et il a fallu, une fois encore, en négocier un rééchelonnement.

En même temps, l'Irak a décidé, en 1987, d'amorcer une timide ouverture en direction du secteur privé (rachat de quelques fermes d'État par des capitaux privés).. »

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