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INTRODUCTION A LA SCIENCE SOCIALE D'Herbert Spencer (fiche de lecture)

Publié le 15/05/2020

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« INTRODUCTION A LA SCIENCE SOCIALE D'Herbert Spencer (fiche de lecture) Cet ouvrage, destiné à la Bibliothèque scientifique internationale du professeur Youmans, a d'abord parusimultanément dans la Contemporary Review, en Angleterre, et dans le Popular Science Monthly, en Amérique, demai à octobre 1872.

Le succès de l'ouvrage dans ces deux revues faisait prévoir celui du volume qui parut bientôt etfut traduit en plusieurs langues. I.

— ANALYSE CHAPITRE Ier.

— Nécessité de la Science sociale.

— L'auteur commence par constater que tout le monde juge ettranche les questions sociales avec autant de hardiesse que d'ignorance.

Les vraies causalités échappent auvulgaire; les coïncidences surtout le frappent; il est superstitieux et inconscient des facteurs qui influent dansl'ordre social.Chose étrange, les esprits scientifiques eux-mêmes, si habiles à appliquer des méthodes rigoureuses à la physique età la chimie, se prononcent sur les questions sociales sans enquête suffisante.

Et pourtant combien il seraitnécessaire d'établir une science de la « Sociologie », car l'étude des phénomènes naturels présente de grandesdifficultés et demande des méthodes rigoureuses.

Mais cette science est-elle capable d'exister, vu les difficultésqu'elle présente ? CHAPITRE II.

— Y a-t-il une Science sociale? — Certaines gens nient qu'il y ait une science sociale.

Ce sont ceuxqui veulent voir dans les évolutions de la Société l'exécution d'une Volonté divine, à laquelle ils prêtent des motifs etdes manières d'agir semblables aux nôtres.

Or, d'après Spencer, cet Etre supérieur et ses desseins sont «inconnaissables » ; le savant ne doit donc pas s'en inquiéter.

C'est en sociologie l'application de « l'agnosticisme ».Une classe d'esprit voisine, qui n'est pas mieux préparée pour interpréter scientifiquement les phénomènes sociaux,est celle qui ne considère dans le cours de la civilisation que les souvenirs des personnages remarquables et de leursactions.

Or, les grands hommes sont non la cause, mais le résultat de l'état social.

L'étude du sociologue doit porternon sur les personnages éminents, mais sur la masse, sur l'agrégat social.Cette étude des agrégats sociaux et des influences multiples qui mènent le monde constitue donc la sciencesociale.

Mais il ne suffit pas d'avoir déterminé son objet et d'avoir montré qu'elle existe.

Il faut encore se demanderce qu'elle est.

C'est ce que va rechercher l'auteur dans le chapitre suivant. CHAPITRE III.

— Nature de la Science sociale.— Le caractère d'un agrégat est déterminé par les caractères des unités qui le composent.

Un mur de briques trèsrégulières, un tas de cailloux, une cristallisation de molécules, etc., en sont des preuves.

Il eu est de même desagrégats humains.Cette science devra d'abord considérer les types ; elle étudiera ensuite leur première agrégation; les conditions devie qui ont permis des agrégations plus importantes; la genèse des relations sociales; l'influence de ces relationssociales, qui, en rendant l'individu plus policé, permet à l'agrégation de s'étendre ; les caractères généraux de touteréunion d'hommes ; enfin les particularités propres à chacune.

Elle devra toujours tenir un compte exact desconditions, du milieu, du temps, des climats où vit chaque société.On objectera : est-ce que dans les sociétés la complexité des relations de cause à effet ne rend pas toute prévisionet partant toute science impossible ? Et d'abord, est-ce que toute science ne se heurte pas à pareille difficulté ?Les lois si connues de la dynamique autorisent-elles à prévoir comment se briseront les rochers minés et où seraprojeté chaque morceau de pierre ? Nous savons que chaque fragment décrira une courbe et n'échappera pas auxlois, mais les données manquent pour établir les prévisions de détail.

Telle sera la science sociale.

La marchegénérale des phénomènes sociaux sera prévue, les détails ne peuvent l'être.

La science n'en est pas moins réelle. CHAPITRE IV.

— Difficultés de la science sociale.— Ce chapitre contient un exposé sommaire des difficultés qui seront examinées en détail dans les chapitressuivants. CHAPITRE V.

— Difficultés objectives.

— Ces difficultés viennent : de l'incertitude des données sociologiques tropcomplexes; de l'illusion habituelle de prendre le temps présent pour le pire de tous; des altérations que les idéespréconçues font subir aux témoignages ; de l'influence que l'intérêt personnel peut faire porter sur les appréciations; de *la généralisation trop hâtive de simples observations; des transformations que subissent les témoignages ense diffusant. CHAPITRE VI.

— Difficultés subjectives venant de l'intelligence.

— Il est très difficile au savant de concevoir un étatmental différent du sien : on est tenté de faire penser les peuples étrangers ou passés comme soi-même : c'est «l'automorphisme », qui nous induit perpétuellement en erreur.

Déplus, notre faculté conceptive, formée sur un champd'expérience relativement étroit, manque d'adaptation et de souplesse pour se plier aux complexités sociologiques.

Il. »

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