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FICHE DE LECTURE : Introduction à la pensée complexe de Edgar Morin

Publié le 17/05/2020

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« FICHE DE LECTURE : Introduction à la pensée complexe de Edgar Morin Edition Le Seuil Collection Points (année 2005) Edgar Morin Edgar Morin, de son vrai nom Edgar Nahoum, né à Paris le 8 juillet 1921, est un sociologue et philosophe français.Il étudie à la Sorbonne où il se lie avec le Parti communiste.

Il joue un rôle actif dans la Résistance au cours de la Seconde Guerre mondiale.

Il adopte alors lepseudonyme de Morin, qu'il garde par la suite.

À partir de 1949, il s'éloigne du parti communiste dont il est exclu peu après.Il crée et dirige le C.E.C.M.A.S., Centre d'Études des Communications de Masse, qui publie des recherches sur la télévision, la chanson, dans la revueCommunication qu'il dirige et qui paraît encore actuellement.Aujourd'hui directeur de recherche émérite au CNRS, Edgar Morin est docteur honoris causa de plusieurs universités à travers le monde.

Son travail exerce une forteinfluence sur la réflexion contemporaine, notamment dans le monde méditerranéen et en Amérique latine, et jusqu'en Chine, Corée, Japon.

Il a créé et présidel'Association pour la pensée complexe : A.P.C. C'est à la fin des années 1960, qu'Edgar Morin développe le concept de complexité, au moment où émergent les théories sur la systèmie, la cybernétique,l'information… Son œuvre reflète la difficulté de penser la complexité du réel.

Elle devient le lieu crucial d'interrogation sur les relations entre l'empirisme, le logiqueet le rationnel.

La complexité devenant alors un « mot problème et non un mot solution ».Bien que le mot complexité n'ai pas un long héritage philosophique, ni scientifique, il s'impose à travers cet ouvrage après un long cheminement ou apparaissent toutd'abord les limites, les insuffisances, et les carences de la pensée simplifiante, puis les conditions nécessaires pour relevé le défi du complexe, enfin les différentessortes de complexités.

Il élabore de ce fait un mode de pensée permettant de dialoguer, de négocier avec le réel. 1).

L'INTELLIGENCE AVEUGLE Jusqu'à ce jour le paradigme mécaniste de la science, alimentait la croyance dans des certitudes fondamentales et définitives.

La science classique ne connaissaitqu'une causalité linéaire ou la démarche analytique tentait une approche objective de la connaissance.Edgar Morin dénonce, ici une pensée qui sépare, oppose, disjoint, procède à des simplifications abusives en érigeant des oppositions abstraites, qui ne se rencontrentpas dans le réel.

Une pensée compartimentée, qui ne communique avec rien d'autre qu'elle-même, prend le risque de s'appauvrir et d'être incapable d'embrasser lacomplexité du réel.

Elle peut se figer en doctrine, en théorie, en idéologie.

Elle risque de ne plus pouvoir relier ce qu'elle a séparé; de perdre toute faculté de synthèse,de ne pas pouvoir voir être fécondée par un point de vue différent du sien.

Pour Edgar Morin percevoir la complexité, c'est assumer la contradiction, appréhender uneunité qui ne nie pas les différences, mais s'en nourrit.

C'est dépasser la mutilation du savoir trop ésotérique et le cloisonnement stérile de l'hyperspécialisation.

Leparadigme de la complexité nous met devant l'incertitude, le flou, le confus.

Il soulève des questions inédites, des questions oubliées, qui n'étaient même pasformulables autrefois 2) LE DESSIN ET LE DESSEIN COMPLEXES Ce faisant il défini avant tout la complexité comme processus de désorganisation et d'organisation à la fois.

Parmi les brèches épistémologiques de la science, il seréfère à la théorie systèmique « association combinatoire d'éléments différents ».

La complémentarité de l'ordre et du désordre, la présence dans le réel d'unecorrélation des événements, la récurrence des processus, nous montrent à quel point même les phénomènes physiques se comportent comme intégrés dans un systèmeet nous obligent à aborder la complexité du réel sous l'angle de l'organisation.

Toute organisation est essentiellement auto-organisationet même d'auto éco organisation, c'est-à-dire capacité d'un système à vivre et traiter avec le désordre.Loin de la science classique, il se situe résolument à un niveau transdisciplinaire.

Il prône « la scienza nuova » unité de la science capable d'appréhendé à la foisl'unité et la diversité, la continuité et la rupture. 3) LE PARADIGME DE LA COMPLEXITÉ Au paradigme de la simplicité il substitue celui de ma complexité en introduisant notamment la notion de paradoxe qui sera largement utilisé par Jay Haley(Stratégie de la psychothérapie) par exemple comme principe de thérapie systèmique.A l'image de celui-ci, il déclare « Vivre c'est sans cesse mourir et se rajeunir ».Parmi les Macro concepts qu'il développe, 3 principes fondamentaux se dégagent> Le principe dialogique qui associe deux termes à la fois complémentaire et antagoniste permettant de maintenir la dualité au sein de l'unité.> Le principe hologrammique, le moindre point de l'image contient la quasi-totalité de l'objet représenté.> Le principe de récursion organisationnelle de la société qui est produite par les interactions entre individus mais qui elle-même rétroagit sur les individus et lesproduit.Enfin il défini l'individu comme : « Etre sujet c'est être autonome tout en étant dépendant ».

Cette phrase résume le caractère multidimensionnel de notre réalitéhumaine. 4) LA COMPLEXITÉ ET L'ACTION Il est important de comprendre ici qu'il n'y a pas d'opposition entre un champ théorique qui serait celui de la pensée et le champ de la pratique qui serait celui del'action.

La connaissance est à la base même de l'action.Edgar Morin décrit l'action comme stratégie, à la différence du programme pré établi, l'action intègre la notion de hasard, d'aléatoire, de l'incertain.

A l'instar deBatson (Vers une écologie de l'esprit) il prône le hasard comme une chance à saisir, qui oblige à innover.

L'action est pour lui le royaume concret et parfois vital de lacomplexité.

Au terme d'un paradoxe de plus « se préparer à l'inattendu », il nous encourage avec un clin d'oeil « aide toi la pensée complexe t'aidera.

» pour sortir dessituations difficiles. 5) LA COMPLEXITÉ ET L'ENTREPRISE Si on décompose le tout, on peut effectivement y trouver bien des éléments simples, mais immédiatement, on perd le fonctionnement de la totalité et le sens de. »

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