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Internationales ouvrières1PRÉSENTATIONCarte d'adhésion à la Ire Internationale (1864)Carte d'adhésion (vierge) à la première Association internationale des ouvriers fondée à Londres en 1864, lors du meeting deSt.

Publié le 18/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Internationales ouvrières1PRÉSENTATIONCarte d'adhésion à la Ire Internationale (1864)Carte d'adhésion (vierge) à la première Association internationale des ouvriers fondée à Londres en 1864, lors du meeting deSt. Ce document contient 1879 mots soit 4 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Biographie.

« Internationales ouvrières 1 PRÉSENTATION Carte d'adhésion à la Ire Internationale (1864)Carte d'adhésion (vierge) à la première Association internationale des ouvriers fondée à Londres en 1864, lors du meeting deSt.

Martin's Hall.

Parmi les différentes signatures des responsables locaux, il est à noter celle de Karl Marx, correspondant allemand,et celle du secrétaire polonais, franc-maçon (cette signature est ponctuée des trois points maçonniques).Hulton-Deutsch Collection/Corbis - syndicalisme. Internationales ouvrières , nom donné à plusieurs associations formées pour unir les organisations socialistes et communistes du monde entier. Ces associations reposent sur l’idée que la croissance des forces productives conduit à la suppression des barrières nationales, la seule force capable de briser le cadre de lanation étant le prolétariat.

L’Association internationale des travailleurs (AIT) est la traduction concrète de cette idéologie. 2 IRE INTERNATIONALE 2.1 Naissance et organisation Les actions des trade unions britanniques (attachés à la solidarité internationale des travailleurs, car ils redoutaient que des ouvriers du continent ne viennent briser leurs grèves à l’appel du patronat), plus que celles de Karl Marx, qui vivait alors à Londres, permettent en 1864 la constitution, au meeting de St.

Martin’s Hall, de la premièreAssociation internationale des travailleurs. L’organisation regroupe des adhérents individuels, des formations politiques, des syndicats et groupements parasyndicaux, des coopératives et même des mouvementsnationalistes.

Elle réunit des Britanniques, des Allemands, des Français, des Italiens, des Suisses, des Espagnols, soit environ 100 000 personnes en 1870.

Dirigée par unConseil général siégeant à Londres, qui convoque des congrès annuels, elle est représentée dans chaque pays par un bureau national.

L’information circule entre lesdifférentes sections.

L’AIT a pour mission de rédiger des déclarations sur des problèmes politiques précis et de soutenir financièrement les grèves. 2.2 Dissensions et limites de la I re Internationale Au congrès de Bruxelles, en 1868, une majorité marxiste se dégage (collectivisation des chemins de fer, des mines et carrières, nationalisation du sol).

Dès le début,cependant, les disciples de Pierre Joseph Proudhon et les anarchistes partisans de Mikhaïl Bakounine s’opposent au modèle de Marx d’un État centralisé dominé par lestravailleurs.

Bakounine provoque une crise dans l’organisation en dénonçant les manières despotiques de Marx et en proposant la création d’une « Internationale anti-autoritaire ».

Les dissensions portent également sur le conflit franco-allemand.

Le congrès de Bruxelles avait pris une position ferme contre la guerre ; l’Internationale, enrevanche, soutient l’Allemagne comme pays agressé en juillet 1870.

La section jurassienne derrière Bakounine manifeste son choix pour la République française (septembre1870).

En définitive, Marx l’emporte au congrès de La Haye en 1872 : les anarchistes de Bakounine sont alors exclus de l’Internationale.

À la suite de la scission entremarxistes et anarchistes, il est décidé de transférer le Conseil général aux États-Unis.

En fait, ébranlée par cette scission et dépourvue de base solide dans la classeouvrière, l’Internationale ne peut entreprendre aucune action décisive.

Elle est formellement dissoute en 1876 à Philadelphie.

Bien qu’elle ait inquiété les cercles politiquesde droite en Europe, elle n’a jamais compté plus de 25 000 membres.

Il s’agissait désormais de mettre sur pied une nouvelle organisation fondée sur une conception pluscentralisatrice et plus homogène de l’internationalisme. 3 IIE INTERNATIONALE 3.1 Fondements de la II e Internationale En 1889, deux congrès socialistes ont lieu à Paris à l’occasion du centenaire de la Révolution française.

L’un d’eux, inspiré par le Manifeste du parti communiste de Marx, constitue la II e Internationale.

Fédération de partis de masse, la nouvelle organisation ne se dote d’un bureau de coordination, le Bureau socialiste international (Bruxelles), qu’en 1900.

Elle est conçue à l’origine comme un simple cadre pour des rencontres périodiques et non comme un organisme puissant et structuré à vocationrévolutionnaire.

Elle se réunit neuf fois à intervalles irréguliers avant la Première Guerre mondiale.

La lutte des classes comme principe fondamental est adopté au congrèsde Bruxelles de 1891.

L’Internationale décide que le 1 er mai sera chaque année un jour de manifestations internationales en vue de faire aboutir des revendications communes, dont, tout d’abord, la journée de huit heures (congrès de Zurich, 1893). Les anarchistes sont exclus au congrès de Londres de 1896, laissant les marxistes, surtout allemands, maîtres incontestés du mouvement.

Il s’agit d’une confédération departis socialistes organisés pour conquérir le pouvoir politique dans les parlements nationaux sur une base locale et non plus spécifiquement ouvrière.

L’expansion de laIIe Internationale se produit essentiellement en Europe.

La propagande des partis socialistes, dont les cadres sont pourtant souvent des intellectuels, s’oriente en directiondes ouvriers.

À la veille de la Première Guerre mondiale, la II e Internationale compte 3,5 millions d’adhérents.

Elle se heurte, malgré son expansion, à d’importants problèmes internes. 3.2 Divisions internes et échec de la II e Internationale Eduard BernsteinCulver Pictures La II e Internationale est profondément marquée par le débat qui sépare alors « réformistes » ou « révisionnistes » et « marxistes orthodoxes », c’est-à-dire révolutionnaires.

Le réformisme se développe particulièrement en Allemagne, où il trouve ses principaux théoriciens.

Il cherche à corriger ou à compléter la pensée de Marxen fonction de la nouvelle politique sociale de Guillaume II et de l’évolution économique marquée par le renversement de la conjoncture.. »

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