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Inde (1996-1997) Cinquante ans après l'indépendance

Publié le 16/09/2020

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« Inde 1996-1997 Cinquante ans après l'indépendance Depuis que le système politique indien est entré dans l'ère des coalitions, au terme des élections générales d'avril-mai 1996 marquées par le déclin du parti du Congrès-I ("I" pour Indira), qui était au pouvoir depuis 1991, la vie politique du pays s'est caractérisée par son extrême volatilité.

Le gouvernement de coalition de Deve Gowda, alliance de treize partis, est parvenu à surmonter dix mois de tensions internes, mais s'est effondré le 11 avril 1997 peu après que Sitaram Kesri a annoncé le retrait du soutien du parti du Congrès, 30 mars 1997.

Ce coup de théâtre n'a pas remis en cause l'avenir de la coalition, le Front uni.

Le pays a évité in extremis l'organisation d'élections générales anticipées, dont le coût était estimé à quelque six milliards de roupies (158 millions de dollars) par la Commission électorale.

L'homme du consensus, choisi pour succéder à D.

Gowda, a été un vétéran du monde politique, Inder Kumar Gujral, du Janata Dal (promotion des basses castes), ministre des Affaires étrangères du gouvernement sortant.

Il a conservé ce portefeuille au sein de la nouvelle équipe dirigeante, dont il a officiellement pris les rênes le 21 avril 1997. A cette occasion sont apparues certaines tensions au sein du Front uni.

Le dirigeant du Tamil Manila Congress (formation née, en mars 1996, d'une scission du Congrès), Govindaswamy Karuppaiah Moopanar, qui avait été pressenti au poste de Premier ministre, a menacé (sans suites) de quitter la coalition. Du côté du parti du Congrès, les rivalités internes se sont durcies, notamment entre Sitaram Kesri et Sharad Pawar.

L'adhésion de Sonia Gandhi, la veuve de Rajiv Gandhi, au parti en mai 1997 a consolidé le camp Kesri (courant majoritaire).

Le Bharatiya Janata Party (BJP, parti de la droite nationaliste hindoue) a connu un nouveau souffle après le verdict du juge Mohammad Shamim, acquittant, le 8 avril 1997, Lal Krishna Advani accusé dans le scandale Hawala (lié à des opérations frauduleuses de change impliquant une partie de la classe politique).

En revanche, Laloo Prasad Yadav, président du Janata Dal depuis janvier 1996 et chef de gouvernement de L'État du Bihar depuis 1990, a été désigné, le 27 avril, par le Bureau central d'investigation comme le principal accusé dans le scandale du fourrage.

Cette affaire de détournements de fonds du département de l'élevage destinés à l'achat de fourrage a terni l'image du Janata Dal, pilier de la coalition au pouvoir avec 45 élus à la Lok Sabha (parlement "arc-en-ciel"). Changements politiques au nord Le paysage politique s'est transformé dans les États du nord de l'Inde.

En Uttar Pradesh, au coeur de l'hindi belt (qui, avec 140 millions d'habitants, constitue un enjeu particulièrement important), la lutte triangulaire que se livrent depuis juin 1996 le Samajwadi Party (SP, progressiste), le BJP et le Bahujan Samaj Party (BSP, également progressiste) s'est poursuivie.

Une alliance conclue entre le BSP et le BJP a permis de mettre un terme au régime du gouverneur Romesh Bhandari (qui avait placé l'État sous la tutelle du gouvernement central,. »

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