Databac

Inde 1994-1995 Le Congrès-I en perte de puissance

Publié le 16/09/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Inde 1994-1995 Le Congrès-I en perte de puissance. Ce document contient 745 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.

« Inde 1994-1995 Le Congrès-I en perte de puissance L'année 1994-1995 a été marquée sur la scène intérieure par une fragilisation des assises du parti du Congrès-I, revenu au pouvoir depuis juin 1991.

Celle-ci s'est traduite par une débâcle électorale sans précédent aux élections régionales de novembre-décembre 1994 et de février-mars 1995, mais surtout par la fin du consensus autour de la personne du Premier ministre, Narasimha Rao, surveillé par les barons du parti depuis quatre ans. Le point culminant des dissensions au sommet fut sans doute atteint avec l'expulsion d'Arjun Singh, ministre des Ressources humaines et du Développement, du Congrès-I, le 24 janvier 1995.

Ce dernier avait présenté sa démission au gouvernement, le 24 décembre 1994, et décidé de faire cavalier seul dans la campagne électorale. Une autre démission significative a eu lieu, cette fois à la direction du parti: celle de Narain Dutt Tiwari, président du Congrès-I en Uttar Pradesh, pour n'avoir pas obtenu gain de cause dans sa demande de retrait du soutien du Congrès-I à la coalition SP-BSP (Samajwadi Party-Bahujan Samaj Party; castéistes) au pouvoir en Uttar Pradesh. Montée des partis régionaux La première vague d'élections régionales en novembre-décembre 1994 à quatre assemblées régionales, dont celles de deux importants États d'Inde méridionale, le Karnataka et l'Andhra Pradesh, a traduit de profonds changements.

Dans ce qui fut deux de ses bastions, le Congrès-I a perdu sa base électorale traditionnelle formée par les intouchables, les aborigènes et les musulmans.

Les résultats électoraux ont reflété la montée en puissance de partis régionaux et l'orientation populiste que semblait prendre le système politique indien.

La victoire du Telugu Desam Party de Nandamuri Taraka Rama Rao, en Andhra Pradesh, en était un exemple parfait. Le second test électoral, en février-mars 1995, dans les États du Gujarat, du Maharashtra, de l'Orissa, du Bihar, et de l'Arunachal Pradesh, a confirmé ces analyses.

L'ampleur de la victoire des nationalistes hindous dans l'Inde de l'Ouest a cependant surpris plus d'un observateur.

Au Gujarat, où le Congrès-I était au pouvoir depuis 1989, le centre de gravité politique s'est déplacé vers la droite nationaliste hindoue, représentée par le BJP (Bharatiya Janata Party). A l'instar de ce qui s'est passé dans les États du Sud, la perte des voix des intouchables, des musulmans et des tribaux pouvait expliquer un tel résultat. Dans l'État du Maharashtra, on a assisté à un repli identitaire avec la victoire de la coalition nationaliste BJP-Shiv Sena qui a fortement inquiété les partis de gauche et le Congrès-I.

Dès mars 1995, le leader du Shivsena, Bal Thackeray, prenait la communauté musulmane de Bombay comme bouc émissaire, et relançait le slogan "Le Maharashtra aux Maharashtriens".. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles