Inde (1981-1982) Le pouvoir d'Indira
Publié le 16/09/2020
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Inde 1981-1982
Le pouvoir d'Indira
Après trois ans de traversée du désert, Indira Gandhi revenait au pouvoir en
janvier 1980 à la suite d'un triomphe aux élections législatives.
Son parti, le
Congrès, emportant plus des deux tiers des sièges à la chambre basse, écrasant
littéralement la coalition du Janata (peuple) qui l'avait balayée en 1975.
Début 1982, la popularité d'Indira Gandhi restait intacte: selon un sondage
réalisé dans quinze grandes villes de l'Inde par le magazine India Today, 60%
des Indiens se déclaraient satisfaits de leur Premier ministre.
Mais, toujours
selon cette enquête, les deux tiers des Indiens trouvaient aussi que "les choses
vont plutôt mal dans le pays".
Après deux ans de pouvoir, la popularité d'Indira
Gandhi était bel et bien "paradoxale": "India is Indira and Indira is India"
(l'Inde est toujours Indira et Indira est toujours l'Inde), comme l'affirmait
l'un des slogans de sa campagne électorale...
Mais la machine a des ratés.
L'Inde est plus violente que jamais: les heurts
entre castes et entre communautés religieuses se multiplient, l'État réprime de
plus en plus durement les manifestations politiques ou syndicales et dans l'État
de l'Assam, aux confins de l'Inde et de la Chine, seule l'armée arrive
péniblement à maintenir l'ordre.
Malgré ces tensions grandissantes, ces menaces
de désintégration de l'Union indienne, le charisme d'Indira demeurait
tout-puissant.
Elle seule paraissait savoir saisir la psychologie de ses 684
millions de concitoyens recensés en 1981.
Aucun dauphin au sein de son parti,
aucun leader de l'opposition ne peut lui contester le pouvoir.
Indira Gandhi
peut régner sans partage et elle a tout au long de l'année 1981 accentué le
caractère autoritaire de son pouvoir, sans pourtant revenir - comme certains
l'avaient craint - aux excès de l'état d'urgence décrété en 1975, qui lui
avaient valu de perdre le pouvoir en 1977.
Ses ministres sont des béni-oui-oui
qui n'ont pas leur mot à dire et qui apprennent souvent a posteriori les
décisions prises dans leur département à l'instigation directe du cabinet du
Premier ministre.
Autoritarisme et répression
Mais c'est dans le domaine social qu'Indira Gandhi est allée le plus loin dans
l'autoritarisme et la répression.
C'est là aussi qu'elle a rencontré les
oppositions les plus vives.
En juillet 1981, sous prétexte de lutter contre
l'inflation, le Premier ministre interdisait les grèves dans les secteurs dits
essentiels: chemins de fer, secteur énergétique, postes, téléphone, ports,
transports aériens, hôpitaux et défense.
Tout gréviste dans ces secteurs pouvait
être désormais sommairement jugé et emprisonné.
Cette loi a provoqué
l'opposition unanime de tous les syndicats (à l'exception de l'Indian National
Trade Union Congress, INTUC, qui dépend du Parti du Congrès) et des partis
d'opposition pourtant divisés et fragmentés.
Le jour de l'ouverture de la session parlementaire, en août, l'opposition
appelait à manifester et réunissait quelques milliers de personnes à New Delhi..
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