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Incipit de La Fille aux yeux d'or, 1834, H. de Balzac

Publié le 15/05/2020

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de Balzac Catégorie: Fiches de lecture Envoyé par téléchargement --- Contenu du document: --- Incipit de La Fille aux yeux d'or, 1834, H.

de Balzac Balzac tel un peintre, s'est rendu célèbre par les tableaux qu'il a brossés dans ses œuvres, de la société de sontemps.Dans son roman publié en 1834, intitulé La Fille aux yeux d'or, Henri de Marsay, jeune dandy parisien, s'éprendd'amour pour « la fille aux yeux d'or », Paquita Valdès.

Il découvre bien vite, qu'il a pour rivale sa propre sœur dontPaquita est très éprise.

Pour se venger de Paquita, il décide de la tuer avec l'aide d'amis réunis en société secrète,les « Treize ».

L'incipit de cette étrange histoire, dépeint l'Enfer parisien, montrant dès l'ouverture de l'ouvrage lacorruption sociale qui sévira dans le roman.Nous verrons derrière le spectacle de l'horreur se cache l'horreur de la vie sociale parisienne, inscrivant cet extraitdans l'entreprise de Balzac Observer Analyser Mettre en scène. Tout au long de cet extrait c'est l'horreur de la ville de Paris que Balzac dépeint, qui est mise au premier plan de ladescriptionEn effet le champ lexical de l'horreur est présent tout au long du texte aussi bien à travers des substantifs à la ligne1 « l'épouvantement » « l'enfer » ligne14 que des adjectifs « tordus », »infernale ».

Les sonorités qu'emploientBalzac accentues encore cette impression infernale : le bruit du feu.

« tout fume, tout brûle, tout brille, toutbouillonne, tout flambe, s'évapore, s'éteint, se rallume, étincelle, pétille, et se consume.

Ce lieu qu'est Paris estrendu fantastique.Paris est alors peuplé de monstres « déformés » (l.18).

Ils sont « haletants » ( ligne 11). L'Horreur est d'ailleurs mise en scène par Balzac, qui souligne son caractère spectaculaire.

Dès la ligne 1 « spectacle» on retrouve également des accessoires du domaine du théâtre avec des « masques » ligne 5 et énumérés quatrefois à la ligne suivante, ou encore l'adjectif « fardée » à la ligne 9.

Tel un feu d'artifice (« pétille, se consume »)Balzac brosse ce tableau de Paris avec une emphase particulière et présente donc Paris comme une scène dethéâtreD'ailleurs, cet Enfer apparaît sous une métaphore filée, et plus particulièrement, à la fin du texte : anaphore en «tout » (de nouveau la généralité vue au-dessus), avec accumulation et hyperbole.

Sorte de gradation.L'ensemble du texte donne une impression de surnaturel. Mais ce spectacle de la ville n'est jamais dissocié de ses habitants.

A l'horreur du lieu se confond l'horreur de le viesociale parisienne. La vie sociale parisienne est personnifiée par Balzac et dans « l'âme de Paris » tous les parisiens sont regroupés « unpeuple » ligne 2, une « moisson d'hommes » ligne 3, substantifs toujours accompagnés de déterminants indéfinis, quiassocie chaque individu à la une masse humaine.

L'identité des personnes est bien précisée puisque les mots «parisiens » ou « Paris » sont répétés suffisamment souvent : pas de doute sur l'identité, il s'agit bien des parisienset non des français en général. La personnification se retrouve à travers la figure, que Balzac donne de la vie sociale parisienne, « sa physionomie ». »

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