Explication linéaire: Balzac, Splendeurs et misères des courtisanes , incipit

« Explication linéaire: Balzac, Splendeurs et misères des courtisanes , incipit Introduction: Splendeurs et misères des courtisanes est un roman d’ Honoré de Balzac , publié entre 1838 et 1847 , qui fait suite à Illusions perdues .

Composé de quatre parties, il met en scène les aspects souterrains de la société, en explorant le monde du crime et de la prostitution.

Le premier est dominé par le personnage satanique, Don Carlos Herrera ; le second montre une jeune prostituée, Esther , rachetée par son amour pour Lucien Chardon de Rubempré , le poète sans volonté dont l'ambition et la vanité sont les ressorts tragiques du roman.

En effet, le texte étudié met en scène le personnage de Lucien lors d’un bal masqué.

On va pouvoir alors se demander, comment l’auteur utilise son personnage pour réaliser une critique de la société.

Pour répondre à cette question, nous verrons dans un premier mouvement (lignes 1 à 6) une entrée en scène du personnage puis son portrait (lignes 6 à 13) pour enfin trouver une généralisation de la critique (lignes 13 à 19). I- Une entrée en scène énigmatique (l.1 à 6) Commençons par le premier mouvement où Balzac met la scène en place, assez courant pour un incipit.

Tout d’abord, le texte débute par une année: « En 1824 » (l.1), puis la mise en place du lieu: « au dernier bal de l’Opéra » (l.1).

Dès le début, on découvre l’époque et la catégorie sociale des gens qui seront présents, tout le monde ne va pas à l’Opéra.

Ensuite, on va découvrir un personnage mais seulement par sa beauté et sa détermination: « un jeune homme » (l.1) article indéfini, on ne sait pas vraiment de qui il s’agit; « de la beauté d’un jeune homme » (l.1) emploi de la voix passive, la « beauté » agit sur le personnage; « quête » (l.2) montre la détermination du personnage; « indolente et pressée » (l.2-3) utilisation d’une antithèse.

Tout cela donne une image au lecteur d’un personnage connu essentiellement par sa beauté et sa « quête ».

Une atmosphère mystérieuse va s’installer dans le texte notamment grâce à l’utilisation de la négation restrictive «n’est connu que» (l.4), de la personnification des « intérêts » et du « désœuvrement » (l.5) qui accentue leur signification, du nom « secret » (l.3), et des pronoms indéfinis « plusieurs » (l.1) et « quelques » (l.4), le nom « foule » (l.5) donne une indication sur le monde présent à ce bal.

Le début de se texte pose une scène mystérieuse, c'est l'arrivée dans le bal d'un jeune homme inconnu, qui attire tous les regards par sa beauté et le fait qu'il cherche quelqu'un.

Le narrateur ne nous dit rien sur lui et le lecteur se trouve dans la position des participants à ce bal, c'est un début in medias res. II- Portrait d'un personnage mystérieux (l.6 à 13) Dans ce deuxième mouvement, l’auteur se concentre plus sur le personnage principal.

En tant que lecteur on peut comprendre cela par l’emploi de l’article défini « Le jeune dandy » (l.6) qui place l’homme au centre de la partie.

On va découvrir un personnage dans sa bulle « il ne s’apercevait point » (l.6), « il ne les entendait pas » (l.8), « il ne les voyait point » (l.8): négations totales, accentuées par l’utilisation du nom « aventure » (l.10) qui montre une détermination toujours plus présente.

L’adverbe « bourgeoisement » (l.11) place le personnage dans une catégorie sociale bien défini.

Avec. »