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ÎLE-DE-FRANCELe Désert de Retz.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 ÎLE-DE-FRANCE Le Désert de Retz 78 -Yvelines Colette, contemplant le Désert de Retz, avait eu ces mots merveilleux : "Encore un peu de temps et le Désert ne sera plus qu'un poème à l'image d'une époque.

Mais n'est-ce pas déjà beau que d'une époque on sauve un poème?" Presque impudique ...

Le Désert de Retz s'étend dans un terrain val­ lonné, tout près de Saint-Germain-en-Laye.

On l'atteint par la forêt de Marly, qu'il borde au nord-ouest, ou en passant par le village de Chambourcy.

Son nom n'évoque nullement des dunes à perte de vue : aux XVIIe et XVIIIe siècles, le terme de "désert" désignait un endroit retiré et calme.

Sauvagement délabré de longue date, cet étrange parc exhale une mélancolie indéfinis­ sable, et le laisser-aller surréaliste de ses ruines le font apparaître presque impudique.

Une glacière ! Au milieu d'une végétation qui délire et des pierres qui se meurent, le premier monument qui accueille le visiteur est ...

une glacière, intacte et de la fin du XVIIIe siècle, pyramide à quatre faces.

Un couloir sombre et étroit permet d'accéder à la salle où étaient conser­ vés les blocs de glace.

Ses dimensions sont vastes, sa profondeur impressionnante et sa voûte magnifique.

Le Désert de Retz doit sa création à un certain François-Nicolas Racine de Monville, qui acheta en 177 4 ces quelque trente hectares de pentes et de vallons.

La mode des fabriques Les vestiges de l'église du village qui exista jadis sur cet emplacement furent les pre­ mières et authentiques ruines du Désert de Retz.

Car la mode était alors aux fabriques, ces petites constructions fantasmagoriques ornant les jardins anglais, et Racine de Monville, ardent ennemi des jardins classi­ ques et rigides, en créa d'innombrables : py­ ramides, petits temples, kiosques , ponts de fantaisie, moulins, etc.

Un redoutable parfum "Dès le seuil, la plante usurpant la soli­ dité du minéral est massive plus que ne se permet ailleurs l'exubérance saison­ nière.

L'herbe a crû d'un mètre partout où les arbres ne l'ont pas refoulée.

Sous un orage immobile bas et bleu, sa ma­ turité fermente, compose un redoutable parfum, humus frais et pétales mi­ morts, menthes et troènes, un peu le parfum qui s'attarde derrière les enter­ rements trop fleuris.

Le parfum monte avec nous dans le chemin encore car­ rossable, fortifié d'arbres qui ont des troncs comme des tours, la tête à soixante pieds du sol, une jupe intacte de branchages jusqu'à terre et dont l'austérité, la vierge verdure en cascade vous étonnent." (Colette, Pour un herbier). 2 / 2. »

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