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III. LA FRANCE DANS LA GUERRE: LE REGIME DE VICHY, L’OCCUPATION, LA COLLABORATION, LA RESISTANCE.

Publié le 25/03/2024

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« LA FRANCE DANS LA GUERRE: LE REGIME DE VICHY, L’OCCUPATION, LA COLLABORATION, LA RESISTANCE. A.

Le choc de la défaite de 1940 Après la « drôle de guerre », l’offensive lancée le 10 mai 1940 par l’armée allemande entraine la débâcle de l’armée française en qq semaines.

Huit millions de civils fuient l’avancée allemande (l’exode).

Le 14 juin 1940 les troupes allemandes rentrent dans Paris.

Le gouvernement de Paul ́ à Tours puis Bordeaux, démissionne le 16 juin au soir. Reynaud, refugié Le 17 juin 1940, le maréchal Pétain, nommé président du conseil, s’adresse aux Français et annonce qu’il demande un armistice qui est signé le 22 juin 1940 à Rethondes (et entre en vigueur le 25).

Les conditions d’armistice sont drastiques : - Une partie de la France est occupée.

Une ligne de démarcation coupe la France en deux. l’Alsace et la Lorraine sont rattachés à l’Allemagne le nord de la France est rattaché à la Belgique. Près de 1,8 millions de soldats français sont faits prisonnier le gouvernement français doit payer les frais d’occupation. B.

La « Révolution nationale » et la collaboration de la France avec l’Allemagne Le Maréchal Pétain, très âgé lorsqu’il devient chef de l’Etat français, considéré comme un héros de la première guerre mondiale, met fin à la IIIème république et met en place la révolution nationale (idéologie du régime de vichy), dont le slogan est « travail, famille, patrie ».

Pétain ambitionne de régénérer la France (redressement moral à opérer) et accuse la république en général et le front populaire en particulier d’être responsables de la défaite.

L’Etat français est anti-républicain et met en cause les acquis sociaux depuis la révolution française jusqu’au front populaire.

Il mène une politique xénophobe et antisémite.

Dès octobre 1940, un statut des juifs est mis en place : les juifs sont exclus de la fonction publique et de certains secteurs économiques et sont limités par des quotas pour l’accès à l’Université.

Les juifs étrangers sont internés dans des camps situés dans la zone libre (parmi lesquels des juifs qui avaient fui la Pologne, la Roumanie et l’URSS dans l’Entre deux guerres). Pétain rencontre Hitler à Montoire le 24 octobre 1940, moment où est fixé le cadre de la collaboration.

Elle va s’intensifier après l’occupation de la zone sud par les Allemands après le 11 novembre 1942.

L’État français va contribuer à la déportation de juifs dans les camps de concentration (ex : de la rafle du Vel d’hiv le 17 juillet 1942 où 13 000 juifs sont arrêtés, transférés à Drancy en région parisienne et livrés aux Allemands). C.

La résistance Le lendemain de l’accession au pouvoir de Pétain et de son annonce de la signature d’un armistice avec les Allemands, le Général de Gaulle s’exprime à la BBC et lance un appel à la poursuite des combats.

Il insiste sur le fait que la France peut compter sur son Empire et sur ses alliés. L’appel est peu entendu, mais il sera rediffusé à plusieurs reprises.

En réponse, des organismes clandestins, comme par ex le réseau de résistance du Musée de l’homme se mettent en place.

Les mouvements de résistance développent différents types d’activités : - l’évasion de prisonniers, la diffusion d’informations (contre propagande utilisée par le régime de Vichy et All nazie), le renseignement (collecte d’informations) ou encore le sabotage (de rails de chemin de fer par ex pour empêcher les convois de train de circuler). Les colonies ont joué un rôle essentiel dans la composition des forces françaises libres.

Le Gouverneur du Tchad, Félix Eboué est le premier à répondre à l’appel et à préparer le ralliement de son territoire à la France libre.

Sa décision entraine le ralliement du Cameroun, du CongoBrazzaville et de l’Oubangui-Chari (3 glorieuses les 26,27 et 28 août). Eboué est nommé Gouverneur Général de l’AEF par De Gaulle.

Brazzaville et l’AEF sont la capitale et le territoire de la France libre.

Eboué organise une force militaire constituée de 40 000 hommes.

L’AEF contribuera ainsi à la libération de la métropole..... »

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