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?II/ Les crises successivesAinsi, le gouvernement est déjà fragilisé, mais

Publié le 23/05/2020

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Ainsi, le gouvernement est déjà fragilisé, mais
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« II/ Les crises successives Ainsi, le gouvernement est déjà fragilisé, mais les évènements difficiles nationaux et internationaux auxquels elle est confrontée précipitent la chute de ce régime et son échec institutionnel.

Une première vague de crises sociales et politiques touchent le régime qui doit alors y faire face avec le peu de moyens dont il dispose et son instabilité chronique (A) .

Mais c’est la question coloniale et plus spécifiquement l’Algérie qui portera le coup fatal à cette République, et qui sera la cause de son échec institutionnel (B). En effet, ces évènements, fragilisent un système institutionnel déjà fragile qui face à de telles crises ne pourra se reconstruire et donc causera cet échec institutionnel. A) La crise économique et la guerre froide C’est d’abord une crise sociale qui frappe le régime déjà affaiblit.

Si aujourd’hui on reconnait l’œuvre économique de la IVème République, les français n’en n’ont pas conscience à cette époque et pour cause, l’inflation des produits alimentaires (+60% en 1947) et le rationnement qui perdure jusqu’en 1949 appauvrissent la population qui adhère de plus en plus aux idées communistes.

La guerre froide n’arrange rien et du fait de la montée en puissance du PCF, elle a des répercussions intérieures directes.

Ainsi, en septembre 1947 se tient en Pologne une conférence secrète qui réunit les partis communistes soviétiques, des pays d’Europe et l’Est italien et Français.

Le parti communiste, accusé d’avoir abandonné la lutte des classes en se transformant en partis de gouvernements est rudement sermonné et pour se racheter passe la politique extérieure de la France ainsi que sa politique économique au crible des intérêts du bloc soviétique.

Le 5 mai 1947, le PCF est congédié et devient officiellement un opposant au régime.

Commence alors une vague de critiques politiques à l’égard du gouvernement.

Celui-ci, en ayant recours massif à l’aide américaine par le biais du plan Marshall est accusé de se donner aux USA au mépris de son indépendance nationale.

Si le PCF et le RPF (mené par De Gaulle) constituent à partir de 1947 les deux principaux pôles de l’opposition au régime, de nouvelles forces contestataires apparaissent dans les années 1950 comme le mouvement pujadiste, et ce n’est plus le gouvernement qui est critiqué, mais le régime lui-même.

La IVème République échappera de peu à cet épisode, en fondant la Troisième Force, qui est alors une réponse à la double menace Gaulliste et Communiste, cette fragile entente réunit les socialistes, le MRP, les radicaux et certains modérés.

Mais les contradictions sont nombreuses au sein de la coalition ; il existe donc de forts risques d’instabilité ministérielle.

La seule manière d’empêcher la fréquente chute des gouvernements est d’éviter de prendre des décisions tranchées.

Cette tactique d’immobilisme est impopulaire mais elle permet dans l’immédiat au régime de survivre.

Mais la troisième force ne tarde pas à se disloquer, et l’investiture d’Antoine Pinay met fin à la coalition.

Cette coalition aurait peut-être pu marcher si les questions sociales n’étaient pas aussi houleuses, cette tentative de reconstruction institutionnel fut donc un pur échec et les évènements coloniaux n’arrangeront rien aux choses. B) La question coloniale. »

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