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HUGUES CAPET

Publié le 16/05/2020

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« HUGUES CAPET Le fils aîné de Hugues le Grand est surtout connu pour avoir fondé, bien involontairement d'ailleurs, la dynastiecapétienne, qui devait conserver le trône de France pendant plus de huit cents ans.

Né à Paris entre 938 et 941, ilaccède à la royauté, après la mort de Louis V, quand l'assemblée des grands du royaume, réunie à Noyon, le 1er juin987, le choisit contre son rival Charles de Basse-Lorraine, le «prétendant» des Carolingiens.

Un mois plus tard, il estsacré par l'archevêque de Reims, Adalbéron, qui a eu, avec son écolâtre Gerbert, un rôle décisif dans ce choix.

Cetévénement est à la fois extraordinaire (puisque la famille capétienne régnera jusqu'en 1848 !) et banal car il nereprésente en rien une «révolution» : au cours du Xe siècle, il était arrivé à plusieurs reprises qu'un Carolingien fûtécarté du trône et remplacé par un de ses grands vassaux, en l'occurrence un descendant de Robert le Fort, commel'était Hugues Capet.

De plus, les «Robertiens» ne sont ni plus ni moins puissants que les Carolingiens ; leur domaineest peu étendu (quelque 7 000 km2, guère plus qu'un département actuel), discontinu et disparate.

Mais il est aucoeur de la France, axé sur la route Paris-Orléans : c'est le Parisis, l'Orléanais, les pays de Chartres, Etampes,Arpajon, Poissy, Senlis, Melun auxquels s'ajoutent quelques alleux dans le Berry, l'abbaye de Saint-Riquier enPonthieu, celle de Corbie en Amiénois et le port de Montreuil.

Le premier Capétien semble, d'après les témoignagesde ses contemporains, être d'un physique vigoureux, vif d'esprit, rusé même, opportuniste au besoin, d'une grandefamiliarité avec ses sujets dont il est aimé ; très pieux (on l'a surnommé le «roi-prêtre»), il est respectueux maisferme à l'égard de l'Eglise et du clergé qui a contribué à son avènement.

Sa femme, la reine Adélaïde, intelligente etdiplomate, semble l'avoir aidé de ses conseils avisés.Le pouvoir de Hugues Capet est cependant bien faible face aux seigneurs d'alentour, qui bafouent son autorité, etsurtout en comparaison des puissants comtes de Toulouse, de Flandre, d'Anjou ou du duc de Normandie, lointains etindépendants.

Le roi devra, en particulier, lutter contre Eudes, comte de Blois et de Chartres, qu'il vaincra avecl'aide du comte d'Anjou.

Hugues Capet a, d'autre part, le mérite d'avoir transmis la couronne à son fils : prétextantune attaque des musulmans contre le comte de Barcelone, qui l'avait appelé à son secours, et alléguant le risque desa mort, il fit élire et couronner, dès 987, son fils aîné, Robert, comme successeur.

Cette sagesse royale sera imitéepar ses descendants jusqu'à Philippe Auguste.

Il meurt le 24 octobre 996 dans un domaine dit Les Juifs, dépendantde l'abbaye de Saint-Martin de Tours.

Fils aîné d'Hugues le Grand, Hugues fut surnommé Capet parce que, comme ses ancêtres, il était abbé laïc de Tours,où était conservée la relique du manteau de saint Martin, la capa.

A la mort de son père (956), il est placé sous latutelle de son oncle, l'archevêque de Cologne.

En 960, il reçoit le titre de duc de France en contrepartie de sonserment de fidélité au roi carolingien Lothaire.

Par héritage paternel, il prend possession des comtés de Paris,d'Orléans, de Dreux et de Senlis.

Ce descendant de Robert le Fort, sans doute d'origine saxonne, épouse uneCarolingienne, Adélaïde de Poitou.

Intelligente et diplomate, elle sera de bons conseils pour son époux, lui-même d'unesprit vif et rusé, selon le témoignage de ses contemporains.

En 986, Louis V, fils de Lothaire, meurt à la suite d'unaccident de chasse, sans laisser d'héritier.

Evinçant Charles de Lorraine, prétendant carolingien, l'assemblée desgrands du royaume réunie à Noyon, choisit Hugues Capet pour souverain, le 1er juin 987.

Un mois plus tard, il estsacré par l'archevêque de Reims, Adalbéron, qui a eu un rôle décisif dans ce choix.

Si cette date marque un réelévénement dans l'histoire de France — le passage d'une dynastie à l'autre —, elle n'a pas semblé aux contemporainsde si grande conséquence.

Au cours du Xe siècle, à plusieurs reprises, un roi carolingien avait été écarté du trôneet remplacé par un de ses grands vassaux, en l'occurrence des ancêtres d'Hugues, d'Eudes et de Robert le Fort.

Lenouveau roi se sent donc, aussi bien que son concurrent, de race royale.

Et, suivant l'exemple du CarolingienLothaire, Hugues Capet fait élire et sacrer son fils aîné Robert (le futur Robert le Pieux) quelques mois après sonélection (25 déc.

987).

Tous ses successeurs, jusqu'à Philippe II Auguste, l'imitèrent, établissant ainsi la coutumeque la couronne de France se transmette héréditairement selon la règle de primogéniture dans la famille capétienne.Autrefois riche et puissant duc de France, Hugues Capet est devenu un roi relativement pauvre.

Le domaine royalcorrespond environ à deux de nos départements, mais il est au cœur de la France, dans une région de grand essoréconomique.

Le roi, déjà vieillissant, doit guerroyer pour imposer son autorité sur nombre de ses sujets, petitsbarons turbulents sur son propre territoire ou grands vassaux des comtés d'Anjou et de Blois.

En Lorraine, Charlescontinue de faire valoir ses droits à la succession.

Avec la nouvelle complicité de l'archevêque Adalbéron, HuguesCapet finit par le capturer et l'emprisonner à Orléans (991).

Après un court règne sans grand éclat, le premierCapétien s'éteint près de l'abbaye de Saint-Martin-de-Tours, le 22 octobre 996.. »

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