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Honoré DaumierUn artiste engagé.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 Honoré Daumier Un artiste engagé Longtemps considéré comme un simple amuseur, Daumier prend aujourd'hui sa vraie dimension.

On lui accorde, dans les arts plastiques, une importance com­ parable à celle de Balzac en littérature.

Il a su allier, avec une maîtrise stupé­ fiante, des talents de dessinateur, de sculpteur et de peintre à une observation impitoyable de la vie politique et sociale de son temps.

Honoré Daumier est né à Marseille.

Son père, un vitrier encadreur, passionné de poésie, vient à Paris en 1816 pour y chercher la fortune littéraire.

Le jeune Honoré exerce divers métiers, puis fré­ quente l'académie suisse et entre chez un lithographe dont il apprend le métier.

Républicain et anticlérical, il publie ses premières caricatures politiques dans La Silhouette, un hebdomadaire sati­ rique illustré.

En 1830, il est engagé par Philipon qui vient de créer La Caricatu­ re.

Daumier croque de féroces portraits des politiciens de droite et exécute de petits modelages de ses victimes.

Une caricature de Louis-Philippe en Gargan­tua lui vaut six mois de prison en 1832.

Après sa libération, Daumier commence à peindre.

La lithographie demeure ce­ pendant son activité principale.

Il maî­ trise extraordinairement cet art comme en témoignent Le Ventre législatif, qui figure un Conseil des ministres, Attrape mon vieux, où Louis-Philippe apparaît en croque-mort, et La Rue Transno­ nain, évocation bouleversante du si­ nistre massacre.

La Caricature est interdite en 1835;Le Charivari lui succède mais se càntonne 1808-1879 prudemment dans les scènes de mœurs.

Daumier excelle dans ce nouveau genre.

Sa verve, inspirée par la petitesse des bourgeois louis-philippards ou par la mesquinerie d'une justice aux ordres du pouvoir, ravit l'opposition.

Sa notoriété grandit.

La chute de la monarchie de Juillet lui permet de revenir à la satire politique.

Le nouveau régime lui com­ mande une figuration de la République et un portrait du ministre Adolphe Cré­ mieux qu'il ne pourra pas achever.

En 1849, il expose ses peintures au Salon.

Les toiles, par leurs thèmes, reflètent ses préoccupations constantes et sa fascina­ tion pour la grandeur et la misère de la condition humaine.

Avec une rare luci­ dité, Daumier prévoit l'instauration du régime de Louis-Napoléon.

Dès 1850, il modèle la statuette de Ratapoil, arché­ type de l'agent bonapartiste.

L'avène­ ment de l'Empire l'oblige à se limiter de nouveau à la satire des mœurs.

Il se consacre de plus en plus à la peinture.

Les difficultés d'argent empoisonnent sa vie.

Sa vue baisse.

Son activité se ralen­ tit et se réduit encore après la Commu­ ne, pendant laquelle il a été délégué aux Arts.

Devenu presque aveugle, il meurt en 1879 à Valmondois, dans la maison que son ami, le peintre Corot, lui avait offerte. 2 / 2. »

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