Databac

Hongrie (2001-2002) De nouveau l'alternance

Publié le 16/09/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Hongrie (2001-2002) De nouveau l'alternance. Ce document contient 745 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.

« Hongrie 2001-2002 De nouveau l'alternance Sur fond de climat politique tendu et de léger ralentissement de la croissance, une nouvelle alternance politique a vu le jour, marquée par la victoire des socialistes. Au terme des élections législatives des 7 et 21 avril 2002, le Parti socialiste en coalition avec la libérale SzDSz (Alliance des démocrates libres) a remporté la majorité des sièges (respectivement 178 et 19 députés sur 386).

La majorité sortante de droite du Premier ministre Victor Orban (FIDESz - Fédération des jeunes démocrates libres -, alliée au parti de centre droit Forum démocratique hongrois - MDF), a remporté 188 sièges, constituant une opposition d'une importance jamais égalée depuis 1989.

Ce gouvernement, dirigé par le plus jeune Premier ministre d'Europe, s'était caractérisé par ses tendances antidémocratiques, son acoquinement avec l'extrême droite de Istvan Csurka ainsi que par son intérêt démesuré pour les symboles de la nation (retour de la couronne hongroise au Parlement).

V.

Orban avait accordé son soutien aux médias d'extrême droite (aide financière et participation à leurs émissions), en qui il voyait un allié pour les élections. Le nouveau Premier ministre, Péter Medgyessy, ancien directeur de la compagnie financière Paribas en Hongrie, a mis en avant la poursuite et la fin des négociations pour l'intégration de la Hongrie à l'Union européenne (UE).

La totalité des dossiers devaient être clos pour la fin 2002, un référendum était prévu en 2003 pour une adhésion en 2004.

Si la population attendait de l'UE une aide économique, le «coût social» de la transition n'était pas pour entraver la dénatalité.

Selon le recensement de 2001, la population totale aurait diminué de 177 704 personnes depuis 1990 malgré une légère augmentation des naissances en 2001.

En 2001, la croissance du PIB a été de 3,8 % (5,3 % en 2000) et l'inflation est passée de 9,8 % à 7,3 %.

Le chômage est descendu à 5,8 % fin 2001 (6,3 % un an plus tôt), et enfin le déficit budgétaire est resté stable (3,8 % du PIB en 2001 contre 3,4 % en 2000). Une «loi du statut» a été votée le 19 juin 2001 par la majorité des partis à l'attention des minorités magyares des pays voisins.

Elle vise à attribuer la double citoyenneté aux membres de ces minorités, avec les mêmes droits en Hongrie qu'aux autres citoyens hongrois concernant l'emploi, la santé, les services sociaux et l'éducation.

Son application à la Roumanie, où vit la minorité magyare la plus importante (1,7 million), a été rendue possible par un accord incluant dans la loi tous les citoyens roumains qui le demanderaient. Cette loi a été jugée trop interventionniste (portant notamment sur une partie de la population d'autres États) et donc contraire à la politique européenne et les Autrichiens se sont exclus de son rayon d'action. Le mandat de V.

Orban s'est terminé avec l'ouverture d'un Musée des atrocités à la mémoire des victimes des régimes fasciste (régime des Croix fléchées, 1944-1945) et communiste faisant espérer que le temps des dictatures appartienne définitivement au passé pour cet État d'Europe centrale.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles