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Hongrie (1999-2000) Une économie toujours fragile

Publié le 16/09/2020

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« Hongrie 1999-2000 Une économie toujours fragile Le gouvernement conservateur, né en mai 1998 de l'alliance de la Fédération des jeunes démocrates (FIDESz, parti civique), du Forum démocratique et du Parti indépendant des petits propriétaires (FKgP), allait devoir préparer la candidature du pays à l'Union européenne (UE).

Élue sur des promesses de réformes sociales, la coalition a prolongé la politique d'austérité.

La Hongrie se situait au premier rang pour les investissements étrangers, mais, selon les experts, l'inflation (10 % en 1999) et la lourde dette extérieure maintenaient son économie dans une situation précaire.

Les recommandations pour l'adhésion à l'UE - sans cesse repoussée, la date de 2003 a été évoquée - ont aussi stigmatisé le bas niveau de vie des habitants ; or celui-ci apparaissait comme le résultat de la politique de stabilité menée pour satisfaire à ces mêmes critères.

Malgré la croissance des revenus réels de 5 % au premier trimestre 1999, la baisse du chômage (7 % au quatrième trimestre 1999) et l'augmentation des pensions de retraite, la popularité du FIDESz était déclinante à l'approche des législatives de 2002.

Quelques affaires de corruption touchant des membres du gouvernement ont contribué à décrédibiliser la classe politique.

À l'été 2000, le Parlement devait élire un nouveau président (charge essentiellement protocolaire), comme successeur à Àrpád Göncz. Le règlement des tensions avec les États voisins, où vivent trois millions de Hongrois, est l'une des conditions de l'intégration aux institutions internationales (la Hongrie est entrée dans l'OTAN - Organisation du traité de l'Atlantique nord - en 1999).

Le projet d'un bataillon commun aux armées hongroise et roumaine a abouti, à l'inverse de celui d'une université hongroise en Roumanie (où vivent 1,7 million de Magyars).

Le gouvernement de la Slovaquie (où vivent 600 000 Magyars), élu fin 1998, s'est décidé à appliquer le traité d'entente bilatéral hungaro-slovaque (relatif, notamment, aux minorités). L'ouverture d'un pont sur le Danube, prévue en 2002, a symbolisé la réconciliation entre les deux pays.

C'est cependant seulement en Voïvodine (République de Serbie), où vivent 350 000 Magyars, qu'un plan d'autonomie a abouti après la fin de la guerre du Kosovo (printemps-été 1999). La bonne santé macroéconomique du pays masque une chute du pouvoir d'achat de près de 10 % entre 1994 et 1998.

Le niveau de vie de 1990 n'a été retrouvé qu'en 1999.

L'écart a continué de se creuser entre riches et pauvres et entre régions favorisées (Budapest, Nord-Ouest) et régions plus agricoles (Nord-Est et Nord). Pour remédier à ce déséquilibre (le plus fort de toute l'Europe centrale) et enrayer la crise, le ministère de l'Agriculture, conservateur-populiste, a souhaité, en opposition au FIDESz, favoriser un investissement massif dans le secteur agricole (lequel représente 5 % du PIB).

Du fait de la multiplication des microparcelles, la compétitivité avec l'UE est impossible.

De plus, après une série d'inondations, l'environnement a subi, fin janvier 2000, une forte dégradation due à la pollution au cyanure des rivières Maros et Tisa (Est) par la société australo-roumaine Aurul, qui emploie des procédés de nettoyage aurifère obsolètes.

Cela a souligné le fait que la très bonne qualité de l'environnement (comparativement à celle de l'Europe de l'Ouest) risque de se détériorer avec l'augmentation de la production (8,5 % du territoire sont. »

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