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Hongrie (1992-1993)

Publié le 16/09/2020

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« Hongrie 1992-1993 La Hongrie est restée l'un des pays les plus stables de l'ancien bloc communiste malgré un environnement devenu menaçant.

L'apparition d'une tendance ultranationaliste a cependant fait surgir le risque d'une radicalisation de la vie politique. Selon les experts de l'Ouest, le pays pourrait être l'un des rares ex-pays de l'Est à voir progresser, modestement, son PIB, en 1993.

Les Occidentaux ont investi dans son économie un milliard et demi de dollars en 1992, mais la Hongrie a commencé d'être concurrencée sur ce terrain par la Pologne et la République tchèque.

Le chômage atteignait 12,3% au début de 1993 (soit 700 000 personnes), et les prévisions évoquaient 1 million de chômeurs pour la fin 1993. En outre, le déficit du budget de l'État et celui des comptes sociaux ont continué de croître.

Le 16 avril 1993, le gouvernement a annoncé un programme de "privatisation de masse", visant à "accélérer" et à "démocratiser" la vente des entreprises d'État.

Début 1993, seuls 16% du patrimoine de l'État avaient été privatisés et 80% des entreprises privatisées étaient passées sous contrôle étranger. Ce tournant dans la politique économique du gouvernement visait aussi à redorer l'image du Forum démocratique hongrois (MDF), le principal parti de la coalition au pouvoir.

Seule la Fédération des jeunes démocrates (FIDESZ) a échappé à la chute de popularité des partis, alors que les ex-communistes du Parti socialiste faisaient un retour remarqué dans la vie politique.

A l'approche des législatives de 1994, la lutte politique s'est aussi exacerbée et, en décembre 1992, les députés ont échoué à adopter une loi très attendue sur les médias qui aurait notamment permis la privatisation de la radio et de la télévision. La scène politique a été marquée par l'éclatement du MDF en juin 1993 avec l'exclusion de ses ténors d'extrême droite, menés par l'écrivain Istan Csurka, et celle des leaders de l'aile libérale.

La crise au sein du MDF avait débuté avec la publication en août 1992 d'un essai aux accents antisémites d'I.

Csurka, alors vice-président du parti.

Lors du congrès du MDF en janvier 1993, le Premier ministre Jozsef Antall avait réussi à imposer sa ligne centriste et s'était fait réélire à la tête du parti.

Mais en février 1993, I.

Csurka avait créé son mouvement, La Voie hongroise (Magyar ut), prônant une "Hongrie hongroise" et la "mise en ordre" d'un pays où les communistes auraient gardé trop d'influence.

Au lendemain de son exclusion du MDF, il a rejoint le nouveau Parti de la justice hongroise. L'impact des thèses d'I.

Csurka devrait dépendre en bonne partie de l'évolution de la situation des minorités dans les pays voisins.

Plus de 3 millions de Magyars de souche vivent dans le bassin des Carpates dont la plupart, estimait Budapest, apparaissaient menacés: en premier lieu, les 420000 Magyars de Voïvodine, sous la coupe de la Serbie, puis les 600000 Hongrois de la République de Slovaquie (indépendante depuis le 1er janvier 1993), en butte au nationalisme de Bratislava, et les 2 millions de Hongrois de Transylvanie, en Roumanie. La Hongrie a consacré l'essentiel de ses efforts sur la scène internationale à défendre le droit de ses minorités.

Mais hormis avec l'Ukraine, elle n'a pu améliorer ses relations bilatérales.

La Roumanie et la Hongrie n'ont pas réussi. »

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