HONG KONG AU XXe SIÈCLE

« HONG KONG AU XXe SIÈCLE Un petit territoire proche de Guandzhou (Canton), en Chine méridionale, a été attribué en 1842 à la Couronne britannique à la suite de la guerre de l’Opium. La colonie s’est progressivement étendue au rythme des conflits sino-britanniques, en 1860 et 1898, à ce qui a été appelé les « Nouveaux Territoires ».

Les troubles sur le continent chinois ont peu à peu gonflé la population qui n’était que de 23 800 habitants en 1845. Les Britanniques ont profondément marqué ce territoire par leur système éducatif, administratif et judiciaire.

Des républicains comme Sun Yat-sen y ont découvert les théories de la démocratie.

La victoire des communistes chinois en 1949 suscite un important flot de réfugiés, portant la population à 2,3 millions d’habitants.

Parmi eux se trouvent de nombreux hommes d’affaires venus de Shanghai qui vont faire de Hong Kong un nouveau phare pour l’Asie, remplaçant celui qu’ils avaient perdu.

La Chine de Mao Zedong se contente du statu quo avec la colonie britannique en raison des avantages substantiels qu’elle retire du commerce indirect qu’elle permet.

Hong Kong devient pour elle un véritable poumon.

Le bail des Nouveaux Territoires arrivant à terme au bout de 150 ans, un accord (« déclaration conjointe sino-britannique ») est passé en 1984, au terme duquel la souveraineté britannique doit cesser le 1er juillet 1997.

Hong Kong devient à cette date une « région sous administration spéciale » dotée d’une large autonomie et conservant son organisation économique capitaliste en vertu du principe « un pays, deux systèmes ».

Elle comptait, en 1999, 6 801 000 habitants.. »