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Honduras (1997-1998)

Publié le 16/09/2020

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« Honduras 1997-1998 L'agitation sociale qui a marqué une bonne partie de l'année 1997 (manifestations contre la violence, revendications des Indiens pour la terre...) n'a pas empêché le Parti libéral (PL) du président Carlos Reina, au pouvoir depuis 1994, de remporter, le 30 novembre 1997, les élections générales (présidentielle, législatives et municipales).

Le PL a ainsi gagné pour la quatrième fois les élections depuis le passage à la démocratie de 1981, son principal opposant, le Parti national, n'ayant gouverné qu'entre 1990 et 1994. Le président élu, Carlos Flores Facussé, qui a succédé à C.

Reina, homme d'affaires propriétaire du journal La Tribuna, a pris ses fonctions le 27 janvier 1998 fort d'un solide soutien parlementaire, le PL ayant emporté 67 des 128 sièges de l'Assemblée. La domination du PL et du PN sur la vie politique hondurienne, qui dure depuis cent ans, se poursuit donc, mais les petits partis ont fait des progrès.

Certes, ils n'ont obtenu que sept députés à l'Assemblée, mais le parti de gauche, Unification démocratique (UD), pour sa première participation à des élections, a gagné quelques mairies. Le bilan de l'administration Reina n'était pourtant pas des plus flatteurs.

La " révolution morale " qu'il avait promise, avec ses quatre volets (lutte contre la corruption, assainissement de l'économie, compensations sociales et démilitarisation), n'a guère abouti que sur le dernier aspect.

De fait, C.

Reina est parvenu à imposer l'autorité civile aux militaires.

Pour le reste, le nouveau président C.

Flores allait devoir faire face à des problèmes irrésolus. Ainsi, la Commission des droits de l'homme du Honduras (Codeh) a révélé dans un rapport, en décembre 1997, que le nombre d'assassinats attribués aux " escadrons de la mort " a augmenté pendant le mandat de C.

Reina.

Le 11 février 1998, le responsable de la Codeh pour la région ouest du pays était assassiné.

Le débat sur la réalité de la dissolution des appareils répressifs et sur leur impunité était relancé. Sur le plan économique, le Honduras a poursuivi en 1997 sa reprise, avec une croissance de 4,5 %, après -1,7 % en 1994, 4,7 % en 1995 et 3,0 % en 1996. L'inflation, en revanche, est restée un motif de préoccupation, 12,7 % en 1997, même si elle a baissé par rapport à 1996 (25,4 %), et les finances publiques étaient gravement déséquilibrées. Du coup, C.

Flores a annoncé en février 1998 le lancement d'un programme d'ajustement structurel devant permettre au Honduras de trouver un accord avec le FMI, l'objectif étant clairement de rétablir la balance des paiements, en réduisant certains impôts (sur le revenu) pour en augmenter d'autres (indirects). Olivier. »

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