Honduras (1983-1984)
Publié le 16/09/2020
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Honduras 1983-1984
La coopération entre le gouvernement du Honduras et les États-Unis s'est
développée en 1983 de manière spectaculaire.
Le 14 juin, les premiers bérets
verts chargés de former quelque 2 500 soldats salvadoriens aux techniques de la
lutte anti-guérilla, ont débarqué à Puerto Castillo, sur la côte Atlantique.
Quatre jours plus tard, le général Alvarez Martinez, alors commandant en chef
des troupes honduriennes, obtenait du Congrès de Tegucigalpa l'autorisation
d'installer ce "centre d'entraînement"! Celui-ci pourrait bien se transformer en
base militaire permanente: le général Gorman, chef du Commandement Sud des
forces armées américaines basé à Panama, dans un document "confidentiel" au
Congrès en novembre 1983 s'est fait l'avocat de cette thèse.
Dès 1983, les cinq
mille soldats américains présents sur le sol hondurien disposaient d'une
infrastructure appréciable.
Au centre du pays, la base aérienne de
Palmerola-Comayagua pouvait recevoir les avions gros porteurs Galaxy.
Une base
radar fonctionnait dans le golfe de Fonseca, ainsi que des "antennes" militaires
à San Lorenzo, Choluteca (côte Pacifique) et Trujillo au nord.
Les manoeuvres
militaires américano-honduriennes se sont multipliées, s'étalant dans le temps:
celles baptisées "Big Pine II" (5 août 1983 - 1er mars 1984) étaient le
quatrième exercice effectué en commun par les deux armées en trois ans.
Le soutien, auparavant secret, aux groupes antisandinistes installés au Honduras
s'est officialisé.
Ronald Reagan les a qualifiés de "combattants de la liberté",
et le 18 novembre 1983 le Congrès américain a autorisé la CIA à engager 24
millions de dollars dans l'aide aux "contras" (contre-révolutionnaires).
Forte
de cet appui, la Force démocratique nicaraguayenne (FDN), affirmant regrouper
dix mille hommes, a pratiqué des sabotages de plus en plus sophistiqués comme la
destruction du pipe-line sous-marin de Puerto Sandino par un commando
d'hommes-grenouilles, ou l'attaque des installations de Puerto Corinto,
provoquant l'incendie d'un réservoir de 37 000 barils de combustible.
La présence croissante d'armées étrangères n'était pas unanimement appréciée au
Honduras.
Les cruels souvenirs du conflit avec le Salvador en 1969 - la mal
nommée "guerre du football" - étaient toujours vivaces dans les campagnes.
Et la
majorité de la population restait hostile aux attaques contre le Nicaragua.
Faute d'en avoir tenu compte, le général Alvarez, trop va-t-en-guerre aux yeux
de ses pairs, a été limogé le 31 mars 1984.
Le président Suazo Cordova, élu
démocratiquement le 29 novembre 1981, n'a pas pour autant remis en cause le rôle
de "meilleur allié des États-Unis dans la région", dont il attendait
d'importantes retombées financières pour le pays.
Le revenu per capita (524
dollars en 1983) plaçait en effet le Honduras à l'avant-dernier rang, en
compagnie de la Bolivie et après Haïti, des pays latino-américains en voie de
développement..
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