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Histoire de la guerre du PéloponnèseThucydideExtrait décrivant les symptômes de

Publié le 23/05/2020

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« Histoire de la guerre du Péloponnèse Thucydide Extrait décrivant les symptômes de la peste Cette année-là, de l'aveu unanime, se trouvait, en fait, privilégiée par la rareté des autres indispositions ; mais les affections antérieures, quand il y en avait, finirent toutes par tourner à ce mal.

En général, pourtant, rien ne lui fournissait de point de départ : il vous prenait soudainement, en pleine santé.

On avait tout d'abord de fortes sensations de chaud à la tête ; les yeux étaient rouges et enflammés ; au-dedans, le pharynx et la langue étaient à vif le souffle sortait irrégulier et fétide. Puis survenaient, à la suite de ces premiers symptômes, l'éternuement et l'enrouement ; alors, en peu de temps le mal descendait sur la poitrine, avec accompagnement de forte toux Lorsqu'il se fixait sur le c œur, celui-ci en était retourné ; et il survenait des évacuations de bile, sous toutes les formes pour lesquelles les médecins ont des noms, cela avec des malaises terribles.

La plupart des malades furent également pris de hoquets à vide, provoquant des spasmes violents : pour les uns, ce fut après l'atténuation de ces symptômes, pour les autres bien plus tard.

Au contact externe, le corps n'était pas excessivement chaud ni non plus jaune ; il était seulement un peu rouge, d'aspect plombé, semé de petites phlyctènes et d'ulcérations ; mais, à l'intérieur, il brûlait tellement qu'on ne pouvait supporter le contact des draps ou des tissus les plus légers : on ne pouvait que rester nu ; et rien n'était tentant comme de se jeter dans une eau fraîche : beaucoup même, parmi ceux dont on ne s'occupait pas, le firent, en se laissant prendre par une soif inextinguible, au fond des puits ; et que l'on bût beaucoup ou peu, le résultat était le même.

À cela s'ajoutaient, de façon continue, l'impossibilité de trouver le repos et l'insomnie.

Le corps, pendant la période active de la maladie, ne s'épuisait pas : il résistait même de façon surprenante aux souffrances ; aussi deux cas se produisaient-ils : ou bien, et c'était le cas le plus fréquent, on mourait au bout de huit ou de six jours, sous l'effet de ce feu intérieur, sans avoir perdu toutes ses forces ; ou bien, si l'on réchappait, la maladie descendait sur l'intestin, de fortes ulcérations s'y produisaient, en même temps que s'installait la diarrhée liquide ; et, en général, on mourait, plus tard, de l'épuisement qui en résultait.

En effet, le mal passait par toutes les parties du corps, en commençant par le haut, puisqu'il avait d'abord eu son siège dans la tête : si l'on survivait aux plus forts assauts, son effet se déclarait sur les extrémités.

Il atteignait alors les parties sexuelles, ainsi que le bout des mains et des pieds : beaucoup ne réchappaient qu'en les perdant, certains, encore, en perdant la vue.

Enfin, d'autres étaient victimes, au moment même de leur rétablissement, d'une amnésie complète : ils ne savaient plus qui ils étaient et ne reconnaissaient plus leurs proches.. »

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