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Henry Hudson

Publié le 16/05/2020

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« Henry Hudson La carrière d'Henry Hudson fut courte et brillante.

Elle se rattache aux efforts que faisaient les Anglais et lesHollandais pour ouvrir par le nord de l'Europe occidentale vers le Japon, la Chine et les Indes, une route susceptiblede compenser la supériorité des pays ibériques.

En déjà, Robert Thorne avait pressé Henri VIII d'organiser danscette direction une expédition maritime.

Quatre-vingts années plus tard, Henry Hudson, qu'il agît pour le compte desAnglais ou des Hollandais, put bénéficier des connaissances que de nombreux et intrépides explorateurs européensavaient réunies sur les terres et les mers arctiques.

On ne sait rien de ce Londonien avant son premier voyage de1607, sauf qu'il était un pilote expérimenté dont la femme et les trois fils habitaient près de la Tour.

Le facteur quidevait assurer à ses entreprises le stimulant et l'appui financier nécessaires avait été résumé par Hakluyt : "Notreplus grand désir étant de nous procurer un important débouché pour nos draps, produit naturel de notre royaume,les régions les plus indiquées...

sont les nombreuses îles du Japon, le nord de la Chine et le pays des Tartares quileur fait suite." Les entreprises d'Hudson procèdent donc à la fois des connaissances accu-mulées par sesprédécesseurs et d'aspirations d'ordre spéculatif.

Sa réputation n'est pas le fait de son originalité, car la plupart deses "découvertes" avaient été faites avant lui.

Elle est due à la ténacité qui le poussa à remonter le cours del'Hudson et à pénétrer par le détroit du même nom jusqu'au fond de la baie d'Hudson.

Il paya son Oeuvre de sa vie. Il semble évident qu'au XVe siècle, les marchands et navigateurs de Bristol, grâce à leurs relations commercialesavec l'Islande, possédaient une certaine connaissance de la colonisation du Groenland et de l'Amérique du Nord parles marins scandinaves des Xe et XIe siècles.

Ces navigateurs et marchands de Bristol supposaient au début que lepays situé au-delà du Groenland était l'Asie.

Ils se rendaient bien compte que, dans les latitudes septentrionales, lesdistances autour du globe se réduisaient.

Jean Cabot "découvrit" pour eux en 1497 le continent transatlantique parla route du nord.

Mais ce n'était évidemment pas l'Asie et, au cours des cinquante années qui suivirent, destentatives répétées ne purent révéler l'existence d'un passage à travers ce continent.

Les Cabot et les Portugaissemblent être entrés dans le détroit d'Hudson, comme paraissaient l'indiquer vers 1550, des cartes portugaises.Cependant, rien n'avait été fait pour tirer parti de ces découvertes.

De même, Verazzano en 1524 et Gomez en 1525avaient découvert l'embouchure de l'Hudson sans pénétrer dans l'intérieur.

Entre 1535 et 1542 enfin, Cartier etRoberval avaient été arrêtés par les rapides du Saint-Laurent, au confluent de l'Ottawa. C'est dans ces circonstances que les marchands anglais se mirent à envisager l'existence possible de passages aunord de l'Amérique et de l'Europe.

Sébastien Cabot qui prétendait avoir en 1509 poussé à l'ouest "jusqu'à la latitudede 67 degrés et demi" fut attiré d'Espagne en Angleterre en 1548.

Il fut nommé gouverneur du groupe connu sous lenom de Compagnie du Cathay ou "Merchant Adventurers", qui envoya en 1553 Willoughby, Chancellor et Burroughdans la mer Blanche par la route du cap Nord, pour lier par la Russie des relations commerciales avec l'Extrême-Orient : l'initiative permit de découvrir la mer Blanche et la Nouvelle-Zemble ainsi que des routes terrestres vers leProche-Orient.

Dix ou douze années plus tard, le même groupe de marchands, devenu en 1555 la Compagnie deRussie, fit obstacle à l'ambition nourrie par sir Humphrey Gilbert de reprendre la recherche d'un passage du Nord-Ouest.

Mais, pour de nombreuses raisons, la compagnie laissa Frobisher entreprendre dans le voisinage de l'île deBaffin trois expéditions (1576-1578) qui lui permirent seulement, semble-t-il, de pénétrer dans le détroit d'Hudsonsur une profondeur de cinquante à soixante lieues.

Ces tentatives furent suivies en 1580 de l'expédition de Pett etJackmann qui atteignirent vers l'est la Nouvelle-Zemble et la mer de Kara et ne furent arrêtés que par les glaces.

Denouveau, les préoccupations des Anglais se portèrent vers l'ouest.

Au cours de trois voyages (1585-1587), JohnDavis explora les mers délimitées par le Groenland à l'est, l'île de Baffin et le Labrador à l'ouest, et releva l'entrée dudétroit d'Hudson : "Nous avons vu la mer déferler dans le golfe en lames mugissantes et en tourbillons." Jamaiscependant les Anglais ne se montrèrent aussi hésitants sur la route à suivre qu'après la fondation de la Compagniedes Indes (31 décembre 1600).

Tout en expédiant vers les Indes, par la route du Cap, une première flotte (février1601), la compagnie, d'accord avec celle de Russie, chargea Weymouth de rechercher le passage de Nord-Ouest(mai 1602).

Weymouth s'avança sur une centaine de lieues au-delà du "grand déferlement" signalé par Davis.

Maisson équipage se mutina et l'obligea à rebrousser chemin : la route d'Henry Hudson était désormais éclairée. Entre temps, les Hollandais étaient à leur tour entrés en scène.

De Moucheron finança la vaine tentative de Brunelde recommencer l'expédition de Pett et Jackmann.

Il soutint, dix ans plus tard, les trois expéditions de Barents, Nayet Tetgales, qui ne réussirent pas à pénétrer dans la mer de Kara, mais découvrirent les côtes ouest de la Nouvelle-Zemble et le Spitzberg.

Barents était convaincu que le passage du Nord-Est devait être cherché au nord de laNouvelle-Zemble, mais il mourut au cours de l'été 1597.

Tout était prêt désormais pour les entreprises de Hudson.

Lacrainte de conflits armés, de dépenses excessives en hommes et en matériel, la perspective d'investissements àtrop longue échéance faisaient écarter l'idée de l'utilisation des routes du sud.

A Amsterdam comme à Londres,marchands et géographes étaient résolus à trouver un passage septentrional.

Hudson lui-même connaissait deshommes dans ces deux groupes.

Les idées dont il conçut la réalisation en 1607 se basaient sur les expériencesfaites par les Anglais et les Hollandais ainsi que sur les cartes de Ribeiro, Cabot, Homen, Mercator, Ortelius,Molyneux, Linschoten, Plancius et Hondius.

Il semble également avoir subi l'influence d'une théorie qui était défenduepar des hommes tels que Purchas et Plancius : d'après cette théorie, le climat devenait plus tempéré dans les mersarctiques au delà de la banquise ; les mers polaires seraient ainsi ouvertes pour de courts passages réguliers quefavoriserait en outre la lumière presque permanente des longs jours d'été. De toute manière, Hudson partit de la Tamise, pour le compte de la Compagnie de Russie, au début de mai 1607,avec l'intention d'atteindre la Chine par le pôle Nord.

Son navire, le Hopewell (80 tonnes), transportait onze hommes. »

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