Henri Temple Palmerston par Donald SouthgateProfesseur d'Histoire Moderne, University de Dundee Henry
Publié le 23/05/2020
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Homme politique britannique. Député tory en 1807, il se rapprocha ensuite des whigs. Ministre des Affaires étrangères de 1830 à 1841 dans le cabinet de Lord Grey, il garda toujours une certaine méfiance envers la France. Tout au long de sa carrière, il veilla aux intérêts maritimes et commerciaux de la Grande-Bretagne et déclencha la guerre de l'Opium (v.) (1840). En 1841, soutenant l'Empire ottoman contre Méhémet-Ali et contre la Russie, il imposa à celle-ci la convention des Détroits (1841), qui enfermait la flotte russe dans la mer Noire. De nouveau ministre des Affaires étrangères (1846/51), puis ministre de l'Intérieur dans le cabinet Aberdeen (1852/55), il succéda à celui-ci pour mener à bien la guerre de Crimée et fut Premier ministre de 1855 à 1858, puis de 1859 à 1865. Il fit consacrer la politique orientale de l'Angleterre au traité de Paris de 1856 (v.) et remporta une nouvelle victoire dans la seconde guerre de Chine (1856/60). Son soutien aux sudistes lors de la guerre de Sécession faillit provoquer une rupture avec les États-Unis.
Homme politique britannique. Député tory en 1807, il se rapprocha ensuite des whigs. Ministre des Affaires étrangères de 1830 à 1841 dans le cabinet de Lord Grey, il garda toujours une certaine méfiance envers la France. Tout au long de sa carrière, il veilla aux intérêts maritimes et commerciaux de la Grande-Bretagne et déclencha la guerre de l'Opium (v.) (1840). En 1841, soutenant l'Empire ottoman contre Méhémet-Ali et contre la Russie, il imposa à celle-ci la convention des Détroits (1841), qui enfermait la flotte russe dans la mer Noire. De nouveau ministre des Affaires étrangères (1846/51), puis ministre de l'Intérieur dans le cabinet Aberdeen (1852/55), il succéda à celui-ci pour mener à bien la guerre de Crimée et fut Premier ministre de 1855 à 1858, puis de 1859 à 1865. Il fit consacrer la politique orientale de l'Angleterre au traité de Paris de 1856 (v.) et remporta une nouvelle victoire dans la seconde guerre de Chine (1856/60). Son soutien aux sudistes lors de la guerre de Sécession faillit provoquer une rupture avec les États-Unis.
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