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Henri-Louis TolainUn défenseur de la classe ouvrière.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 Henri-Louis Tolain Un défenseur de la classe ouvrière 1828-1897 En 1861, les journaux débattent de l'envoi d'une délégation ouvrière à l'Exposition internationale qui doit s'ouvrir à Londres.

L'Opinion nationale publie une lettre qui lui est parvenue.

Elle est signée du nom d'Henri-Louis Tolain, un ciseleur en bronze de 33 ans, pétri de proudhonisme.

Tolain est le représentant d'une nouvelle génération d'ouvriers qui prend conscience de la spécificité de ses intérêts de classe et n'accepte plus que des bourgeois éclai­ rés parlent en son nom.

«Qu'un comité exclusivement composé d'ouvriers se forme en dehors du patronage de l'auto­ rité ou des fabricants», demande-t-il.

Ce principe est admis par le 'prince Napoléon qui organise la section fran­ çaise de l'Exposition.

Tolain est secré­ taire de la commission qui procède à la désignation des 200 délégués dont lui­ même fait partie.

La puissance des tracte-unions britanniques impressionne vivement les Français qui trouvent là un modèle d'organisation.

Tolain est au nombre des signataires du «Manifeste des 60» qui paraît le 17 fé­ vrier 1864 dans L'Opinion nationale.

«Le suffrage universel nous a rendus majeurs politiquement, mais il nous reste à nous émanciper socialement», écrivent-ils.

Le «Manifeste» affirme en substance que des députés ouvriers seraient les plus capables d'exprimer et de faire aboutir les revendications ouvrières: droit de réunion et d'associa­ tion, instruction gratuite et obligatoire.

Peu après, Tolain se présente à Paris lors d'élections législatives.

Les républi- cains l'accusent de faire diversion en faveur du candidat officiel au détriment de Garnier-Pagés.

Tolain n'obtient qu'un petit nombre de voix.

Il est clair que le mouvement ouvrier doit compter sur ses seules forces et s'organiser pour vaincre.

C'est ainsi que Tolain participe à Lon­ dres à la fondation de la l'• Internatio­ nale ouvrière, l'Association internatio­ nale des travailleurs, dans le but de ren­ dre les ouvriers solidaires.

De 1866 à 1869, il est l'un des membres les plus influents du bureau parisien.

Mais, à cette dernière date, il est condamné, avec ses amis, pour association non autorisée.

Il est en outre délégué aux congrès annuels de l'Internationale.

Mais Tolain demeure proudhonien et, à partir de 1867, il se heurte aux marxis­ tes des sections belge et allemande.

Le mouvement ouvrier se radicalise et Tolain fait figure de modéré.

Elu en fé­ vrier 1871 à l'Assemblée nationale, il s'oppose à la Commune.

L'Internatio­ nale le considère comme un renégat.

Il tente encore de plaider la cause ouvrière et, en 1872, dépose un projet de loi sur les associations qui est rejeté.

Elu au Sé­ nat en 1876, réélu en 1882, il n'est plus qu'un notable. 2 / 2. »

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