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HENRI IV

Publié le 16/05/2020

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« HENRI IV Toute une légende entoure la naissance, le 14 décembre 1553 à Pau, du futur Henri IV, fils d'Antoine de Bourbon, roide Navarre, et de Jeanne d'Albret.

Au château de Pau, le grand-père aurait exigé que le nourrisson fût baptisé avecde l'ail et du vin de Jurançon et il aurait interdit qu'on lui donnât des " babioles ".

Il n'en est pas moins vrai que lejeune Henri reçoit une éducation sévère et sa mère l'instruit fermement dans la foi calviniste.

Elle veille à ce que soninstruction soit solide.

Dans les Commentaires de César et dans Plutarque ses lectures favorites, il trouvera des «maximes excellentes pour sa conduite et pour le gouvernement des affaires ».Mais la formation du jeune roi est d'abord pratique.

Il est élevé à la béarnaise, jouant et se battant avec les enfantsdes environs, vêtu comme eux, escaladant en leur compagnie les rochers du pays.

De cette expérience, il gardera legoût des contacts avec tous les milieux et le goût de l'empirisme dans la conduite des affaires.

Enfin, dès latroisième guerre de Religion, il fait ses premières armes.

En 1569, sa mère le présente à l'assemblée de La Rochellecomme chef du parti huguenot et il se distingue, l'année suivante, à la bataille d'Arnay-le-Duc.

Son courage devientvite légendaire et il sait se montrer aussi rusé stratège que bon soldat.

En 1595-1596, pour s'emparer de la Fèretenue par les Espagnols, il inondera le plat pays et c'est par une véritable bataille navale qu'il fera tomber la placeforte.

Après la mort de sa mère, le 9 juin 1572, il règne sur la Navarre.

Deux mois plus tard (18 août), son mariagecélébré à Paris, avec la sœur de Charles IX, Marguerite de Valois, sert de garantie à la paix de Saint-Germainconclue entre catholiques et protestants.

Une semaine plus tard, a lieu le massacre de la Saint-Barthélemy.

Henrin'a la vie sauve qu'en abjurant et, pendant trois ans, il est retenu à la cour de France.En février 1576, il réussit à s'évader.

Il renonce aussitôt au catholicisme et reprend la tête de l'armée protestante.En 1584, la mort de François d'Alençon, cadet d'Henri III, le met soudain au premier rang.

Le nouveau roi n'a pasd'enfant et Henri de Navarre devient l'héritier du trône.

Cette perspective exacerbe les haines religieuses.

Groupésdans la Ligue, les catholiques refusent un roi huguenot.

Après avoir assassiné les Guise, Henri III se rapproche du roide Navarre et les deux souverains, à la tête d'une armée de 30 000 hommes, viennent mettre le siège devant Paris.L'éventualité tant redoutée par les catholiques se produit le 2 août 1589 : Henri III est assassiné et le roi deNavarre devient de jure roi de France sous le nom d'Henri IV.

En fait, une partie du royaume se dresse contre lui.

Iln'est que le roi des huguenots.

Sa cause semble désespérée. Le 2 août 1589, après l'assassinat d'Henri III devant Paris, Henri de Bourbon, roi de Navarre, devient roi de France,sous le nom d'Henri IV.

Mais l'avènement suscite la colère des chefs catholiques, qui refusent un roi huguenot.

Envain le nouveau souverain affirme-t-il son intention de maintenir la religion catholique et de se faire instruire par «unbon et légitime concile».

Cette déclaration n'empêche pas la défection de plusieurs seigneurs catholiques etindispose une partie des calvinistes.

Avec une armée rongée par la désertion, Henri IV doit lever le siège de Paris.Mais le Gascon ne désespère pas.

Il compte sur le temps et sur sa modération pour rallier l'ensemble du royaume.

Ilse retire vers la Normandie, restant à portée de Paris et des secours d'Angleterre.

Il remporte ainsi sur les troupesde la Ligue commandées par Mayenne les deux victoires d'Arques (septembre 1589) et d'Ivry (mars 1590), celle-cimarquée par le mot célèbre : «Ralliez-vous à mon panache blanc.

Vous le trouverez toujours sur le chemin de lavictoire et de l'honneur !»Fort de ses succès, Henri IV met à nouveau le siège devant Paris.

Mais, fanatisée par les moines, la populationoppose une résistance farouche, qui permet aux Espagnols d'intervenir.

Venu des Pays-Bas, le duc de Parme,Alexandre Farnèse, oblige Henri IV à lever le siège et à se replier sur la Normandie, où il ne peut s'emparer de Rouen(1592).

Les forces des deux adversaires s'équilibrent.

Après la mort du cardinal de Bourbon proclamé roi par la Ligue,le duc de Mayenne convoque, en 1593, les états généraux pour désigner un souverain catholique, tandis quePhilippe II d'Espagne s'obstine à vouloir donner la couronne à sa fille Isabelle, petite-fille d'Henri II.

Cette prétentionranime le sentiment national et divise les ligueurs.

Henri IV comprend qu'il faut consentir à un geste décisif.

En mai1593, il annonce son intention de se convertir.

La cérémonie solennelle d'abjuration a lieu le 25 juillet 1593, en labasilique de Saint-Denis.

Dès lors, les ralliements des catholiques se multiplient, accélérés par le sacre, le 25 février1594.

Un mois plus tard, Henri IV fait son entrée dans Paris.Tout n'est cependant pas réglé.

La guerre avec l'Espagne va se poursuivre trois ans en Picardie et en Bourgogne.Elle s'achève en 1598 par le traité de Vervins, qui confirme celui de Cateau-Cambrésis et consacre l'échec de lapolitique de Philippe II en France.

Mais le plus difficile est d'apaiser les rancœurs des calvinistes qui ne pardonnentpas au roi son abjuration.

L'Edit de Nantes (1598) accorde aux protestants des avantages considérables et met finà quarante ans de guerres de religion. Une fois assuré le rétablissement de la paix intérieure et extérieure par l'Edit de Nantes et le traité de Vervins, HenriIV peut s'attacher à la réorganisation de la France et à la restauration de l'autorité royale.

A quarante-cinq ans, leroi se trouve dans la force de l'âge.

Il est réputé pour ses qualités d'homme de guerre, sa bonhomie, sa verve, safinesse et sa parfaite connaissance des hommes.

Il va révéler un sens aigu de l'autorité.

Henri IV entend être obéiet il veut, «au maniement des affaires de l'Etat, être cru absolument et un peu plus que ses prédécesseurs n'avaientfait».

L'absolutisme va franchir un pas supplémentaire.

De fait, les états généraux ne sont jamais convoqués.

Lesgrands sont exclus du Conseil et doivent se contenter de charges de cour.

Les libertés des villes sont restreintes etles gouverneurs de province invités à se cantonner dans leurs fonctions militaires et à éviter de «se mêler du faitdes finances, non plus que du fait de la justice».

Un grand exemple montre l'étendue de la nouvelle autorité.

Pouravoir comploté avec l'Espagne, Biron, quoique vieux compagnon du roi, est condamné à mort et décapité en 1602.Pour mener à bien sa tâche, Henri IV s'entoure d'un personnel choisi uniquement pour ses compétences, descatholiques modérés comme le cardinal d'Os sat , d'anciens ligueurs comme le président Jeannin ou Villeroi, ou deshuguenots comme Sully.

En fait, celui-ci se révèle comme l'auxiliaire le plus précieux du monarque, cumulant lesFinances, les Travaux publics et la Guerre.

En plein accord avec son ministre, Henri IV manifeste la plus grande. »

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