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Henri Ier, prince de Condé«Le second oeil des Eglises de France».

Publié le 17/05/2020

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« 1 1 J 1 1 ! 1 t î ! Henri 1er, prince de Condé .

«Le second œil des Eglises de France)) 1552-1588 Né en 1552, fils de Louis de Bourbon, premier prince de Condé, et d'Eléonore de Roye, à la haute vertu, Henri de Bourbon devient, tout jeune, aux côtés de son cousin Henri de Navarre, le chef et le protecteur des Eglises réformées'de France.

Il hérite de l'influence politique de son père qui a essayé, fort de son prestige de prince du sang, d'entraîner · les Eglises protestantes dans un vaste mouvement féodal et populaire contre l'autorité monarchique.

L'histoire d'Henri de Condé, comme celle du Béarnais, se confond avec celle de la France des guerres de religion.

Condé y tient cependant une place à part: profondément pénétré de la foi ré­ formée, il est moins sujet que son cousin aux volte-face diplomatiques; pris au piège à Paris, au moment de la Saint­ Barthélemy, il tient tête à Charles IX qui hurle: «Messe, mort ou Bastille», répon- _ dant fièrement: «Dieu ne permette point que je choisisse le premier ...

>> Il n'hésite pas à conclure des alliances «antinatio­ nales» mais favorables à la «cause»: avec Elisabeth d'Angleterre, qui fait payer cher son appui; avec les Pays-Bas révoltés, comme l'a fait son maître et ami, l'amiral de Coligny; avec les prin­ ces allemands enfin.

Il promet au prince Jean Casimir du Palatinat, moyennant l'envoi d'une armée de secours, la resti­ tution des Trois- Evêchés et même la mise en gage des salines du Midi! Ses initiatives politiques et militaires ont des fortunes diverses: son coup de main sur La Fère (1579), pour récupérer le gouvernement de Picardie, est sans !en- demain; il s'abouche avec les ministres de Genève et les plus turbulents réfor­ més du Midi; il participe au complot du duc d'Alençon; il échoue devant Angers, tandis que le prestige militaire du roi de Navarre s'affermit à Coutras; le Béarnais va d'ailleurs s'imposer comme chef définitif du parti huguenot.

Brave, décidé, opiniâtre, «imploiable partisan», comme dit d'Aubigné, Condé n'est guère heureux en ménage: par la volonté de Jeanne d'Albret, soucieuse de son bonheur, il a épousé Marie de Clè­ ves, fille de François, premier duc de Nevers, et de Marguerite de Bourbon; celle-ci est une jeune femme accomplie, mais elle est, à la cour, l'objet des assi­ duités du futur Henri III.

Elle meurt en 1574 et sa mémoire est saluée par Desportes.

Le 16 mars 1586, Condé épouse Char­ lotte de La Trémoille, vive et impétueu­ se, qui l'a sauvé.

Quand le prince meurt, le 5 mars 1588, à Saint-Jean-d'Angély, on la soupçonne un moment d'avoir empoisonné son époux; elle est arrêtée mais, après la naissance de son fùs, le futur Henri II de Condé, elle est mise hors de cause grâce à Henri IV.

Illustration: Portrait d'Henri l" de Bourbon, prin­ ce de Condé Musée de Versailles/Photo H.

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